L'actualité de la crise : LES MAILLONS CÈDENT, par François Leclerc

Billet invité.

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Les voix sont de plus en plus discordantes et les événements se précipitent : demande espagnole désormais inévitable à bénéficier d’un plan de sauvetage et proche reconnaissance de l’échec du second plan de la Grèce, suivie de la négociation d’un troisième, assorti de l’étalement de son calendrier, quel que soit le résultat des élections de ce week-end.

Après avoir qualifié de « victoire » un renflouement des banques espagnoles qu’il avait essayé d’éviter à tout prix, Mariano Rajoy va devoir reconnaître qu’il ne peut plus poursuivre dans le déni et accepter de se réfugier sous une protection européenne qui n’est pas adaptée à un sauvetage de ce calibre. D’autant que le MES n’est pas opérationnel et que les conditions de la ratification de sa création ne sont pas réunies en Allemagne. Le chef du gouvernement espagnol risque cependant de se faire encore beaucoup prier, et de produire des dégâts, à constater comment il essaye de ne pas reconnaître que des conditions au sauvetage des banques du pays sont en passe d’être formulées.

La dynamique de ce qui a été engagé en Espagne se propage dans toute l’Europe. Si les gouvernements irlandais et portugais refusent officiellement d’envisager une renégociation de leurs plans de sauvetage respectifs, leurs oppositions le réclament dorénavant et les pays tout entiers l’attendent afin de desserrer les étaux. A Lisbonne, hier soir, les traditionnelles « marchas populares » de l’avenue de la Liberté avaient un autre air de fête dans un pays redevenu sans avenir et n’ayant plus que le départ à offrir à sa jeunesse.

Signe des temps, Alexis Tsipras, le leader de Syriza, signe une tribune dans le Financial Times sous le titre « La Grèce restera dans la zone euro et nous restaurerons la croissance ». Il y explique qu’une coalition de gauche aura pour principal objectif la réalisation d’une réforme fiscale destinée à faire payer ceux qui échappent à l’impôt du fait du clientélisme pratiqué par un système biparti révolu. Rapportés par le Financial Times Deutschland, les propos de Wolfgang Schäuble et de Jean-Claude Juncker ne laissent aucun doute : ils sont prêts à accorder du temps à la Grèce, du moment que l’essentiel du programme qu’elle doit accomplir est maintenu.

Tout aussi spectaculaire, la réception d’une délégation du SPD allemand à l’Élysée vise à exercer une pression accrue sur Angela Merkel, afin que soit entamée une négociation d’ensemble, portant sur la renégociation du traité budgétaire et un plan de croissance européen, toutes choses qu’elle se refuse obstinément à envisager. Hier, la BCE balayait le principe de tout préalable et de toute temporisation et réclamait la mise en route de l’Union bancaire destinée selon ses concepteurs à surveiller, réguler et faire face aux accidents à venir du désendettement tumultueux des banques européennes. L’opposition publiquement exprimée à propos de l’ordre devant être suivi entre création de l’Union fiscale et de l’Union bancaire était tranché. Enfin, il se précise à Berlin qu’une taxe sur les transactions financières devrait être adoptée sans attendre, comme l’annonçait Angela Merkel, la fin de la législation allemande en cours, qui doit intervenir en septembre 2013.

George Osborne, le chancelier de l’Échiquier (ministre des finances) britannique s’interrogeait hier pour savoir s’il fallait une sortie en catastrophe de la Grèce de la zone euro pour qu’Angela Merkel dévie de sa ligne intransigeante. Il semble aujourd’hui qu’il puisse en être fait l’économie. Sans préjudice de la suite, car marcher à reculons n’a jamais permis d’effectuer de grands pas.

Prochain épisode planifié, la rencontre romaine de demain jeudi de François Hollande et de Mario Monti, alors que s’élèvent les habituelles voix du chœur dirigé par Wolfgang Schäuble : « il n’y a pas de danger pour l’Italie », tandis que Mario Monti affecte la sérénité « dans ce moment crucial ». Comediante ! Tragediante !

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226 réponses sur “L'actualité de la crise : LES MAILLONS CÈDENT, par François Leclerc”

  1. L’Allemagne (en tout cas ses dirigeants) ne va plus avoir le choix: soit elle assume le plantage généralisé de la zone Euro dans un mode « après moi le déluge » et « sauve qui peut », soit elle procède à un aggiornamento radical de sa vision économique.
    Au moins on va être rapidement fixé car l’agonie lente produit plus de dégâts que l’accident brutal.

    1. extrait du Canard Enchaïne de ce jour :

      « faux frères allemands »
      tout à la bagarre électorale, Hollande et Ayrault ont oublié de travailler au corps le parti frère d’Allemagne le SPD. Lequel a conclu, la semaine dernière, avec le CDU de Merkel un accord selon lequel ledit SPD signerait le pacte de stabilité en échange d’une taxe sur les transactions financières.
      Cruelle désillusion pour le couple exécutif français, persuadé jusqu’alors que le SPD ferait du chantage à Merkel pour qu’elle accepte un volet « croissance » au traité européen en échange du vote sur la règle d’or.
      Hollande tente de reprendre la main en recevant, le 13 juin à l’Élysée, le président du SPD.
      Comment dit-on « les carottes sont cuites », en allemand ?

  2. Même à un an, les taux italiens s’envolent, signe d’imminence. Pour lever 6,5 milliards d’euros, le Trésor italien a du ce matin concéder 3,972% contre 2,34% pour une même maturité le 11 mai dernier.

  3. « Des maillons vont céder »: 12/06/ 23:54
    « Des maillons cèdent »: 13/06/ 12:26

    Je prévois donc un article « Un maillon a cédé » en fin de soirée.

    1. « Des … » ; puis « Les … » (tous ?) ; enfin « Un … » : hahaha, comment choisir l’article de la mort.

  4. Il y a un jeu multiple de poker menteur. Comme toujours les mouvements stratégiques viennent et viendront d’une position supérieure.

    Les opinions publiques, canalisées comme il faut, ne sont pas près de se révolter.

    Les banques et autres moguls financiers, pas près non plus d’avoir peur de perdre la main. Regardant les dominos tomber comme prévu depuis long, ils ont un un temps infini pour anticiper et préparer les étapes suivantes.

    Trop facile, avec des positions supra nationnales rapides… zig-zaguant au dessus et au-travers de grands, et moins grands, sous ensembles « publics », nations si lentes à bouger, se coordoner, réagir…

    Ainsi, près des sommets de commandes, on peut admirer quelques dizaines de milliers d’insectoïdes, nos frères singes dépoilés, qui, chacun de son côté, s’organisent au moins mal pour la suite.

  5. Mais voyant il ne se passera rien

    je cite  » le chef du gouvernement Mario Monti a affiché sa sérénité et rejeté tout besoin d’un plan d’aide pour le pays.  »

    vous êtes trop négatif combien de fois vous annoncez la catastrophe et toujours rien n’arrive.

      1. Pire, la mort est un processus.

        Hon, hon, la mort est un état, ce n’est pas un processus, mais l’aboutissement d’un processus… 🙂

      2. La mort est bien un processus : observez un cadavre pendant 10 jours, vous en aurez un aperçu. Maintenant, en ce qui concerne la disparition de l’etat de conscience, j’en conviens, la mort est un processus beaucoup plus court mais reste un processus.

      3. J’insiste, j’insiste : ce que vous décrivez est le processus de décomposition, je suis d’accord, la décomposition est bien un processus… le passage de la vie à la mort est également un processus… les mots « mort » (un état) tout comme « être debout » ou « rouge » ne décrivent pas un processus !

      4. Ok pour l’état « être mort ». Du moins, si on s’en tient a la langue francaise. Pas d’accord sur le reste : pour moi, la mort = la fin du fonctionnement cellulaire. Ce que vous dites suppose que toutes les cellules d’un être vivant cessent de fonctionner en même temps. C’est peut-être valable pour les organismes très simples mais pas pour le reste.

      5. @ kohaagen

        Buffon, dans son histoire naturelle, déclare en termes simples et profonds:  » La mort, ce changement d’état si marqué, si redouté, n’est dans la nature que la dernière nuance d’un état précédent ». Nous touchons d’emblée un problème capital: la mort n’est-elle rien d’autre que la rançon du changement / dégradation, qu’il s’agisse d’un vivant individuel ou de l’espèce, voire des phénomènes physiques ? La question se pose alors de savoir si l’immutabilité reste par excellence le principe de l’Être ou de la Vie ou si elle apparaît comme un terme, celui de l’usure.

        Louis-Vincent Thomas: Anthropologie de la mort, Payot, 1975.
        Chapitre premier: mort physique et mort biologique, p.15.

    1. Hier les catastrophes étaient visibles, aujourd’hui elles se présentent sous une forme invisible, virtuelle………Les catastrophes aussi s’adaptent à l’ambiance de l’époque.

      1. Le mot « mort » a les deux sens. Il désigne aussi bien un événement : »le fait de mourir » – et, en ce sens, la mort fait encore partie de la vie- que l’état qui consiste à « être mort ». L’expression « avoir une belle mort » renvoie au 1er sens. Mais quand Epicure dit que « la mort n’est pas à craindre », c’est de la mort en tant qu’état qu’il s’agit.
        Le mot « culture » est dans le même cas: il désigne à la fois le « développement » de l’esprit et le résultat de ce processus : la culture de l’esprit donne de la culture.

  6. Si la zone Euro se plante, cela ne sera pas la faute de l’Allemagne mais plutôt de la France et des autres pays. La France notamment dans son déni total de la réalité : déni de mauvais fonctionnement, de budget non équilibré, de déficit chronique etc…

    Bref l’Allemagne a bon dos mais la France et son laxisme est la cause principale des problèmes actuels et des divergences d’opinons.

    1. Toutes les grilles d’analyse qui s’en tiennent aux situations et oppositions nationales ne voient pas plus loin que… le bout de leur nez ! Le système financier ignore les frontières.

      1. Je vous le concède mais alors que l’on n’explique pas que c’est la faute de l’Allemagne et que c’est le grand méchant loup qui va tout dévorer. Que les Français regardent d’abord leur bêtise et leur déni de la realité. Et je préfère expliquer aux gens que ce n’est pas la faute de l’Allemagne car certain recommence l’histoire bien sombre. L’Allemagne n’est pas notre ennemi.

      2. « Le système financier ignore les frontières. »

        Toujours le même refrain article après article. Alors oui c’est vrai, le système financier s’accommode des frontières et ce n’est pas une Europe sans frontières (UE de Schengen par exemple) qui y a changé quoi que ce soit. Au contraire, même, diront certains. Mais tout de même : qui a trafiqué les comptes grecs pour entrer dans l’euro ? qui a construit des centaines de milliers de logements inutiles en Espagne (plus que Allemagne, UK et France réunis sur la même période) ? Ne sont-ce pas des hommes politiques qui ont encouragé tout cela pour le bénéfice éphémère de leurs citoyens, qu’ils soient entrepreneurs ou simples ouvriers du bâtiment ? La « finance » a bon dos, sans vouloir l’affranchir de tous ses péchés.

      3. @ manu 33, je ne crois pas que F Leclerc disait que l’Allemagne était l’ennemi. Coooool, relire calmement

      4. @Sage
        « Goldman Sachs »

        Non. Vous confondez le donneur d’ordre (la Grèce) et celui qui les exécute (Goldman Sachs). Si je vous enseigne comment ouvrir un coffre-fort, et que vous allez braquer des banques, vous serez tenu pour responsable et non moi. Pareil ici.

      5. @Pignouf 1er

        C’est le rôle d’une banque d’enseigner comment casser un coffre ???

      6. Pignouf 1er s’en prend aux serviteurs, les politiciens,
        pour tenter de sauver leur maitre et saigneur, le capital.
        Serait-ce Pignouf II ?

    2. @Manu 33
      Quel laxisme?

      Vous n’en n’avez pas marre de faire le perroquet?

      Vous avez des chiffres pour affirmer que la France est plus laxiste que par le passé.

      Drôle de laxisme, qui consiste, en 30 ans, déduit de l’inflation et du service de la dette à rester presqu’exactement sur la même dépense publique.

      Drôle de laxisme qui fait que le fonctionnement de l’état coute moins cher qu’en 1965.

      Par contre, hormis payer des intérêts aux créanciers, ce qui coute plus cher, c’est le social.
      Et dans le social, ce qui coute le plus cher, ce sont les retraites ACTUELLES.

      Et c’est dans les retraités actuels qu’on compte plus de 70% de gens qui considèrent que l’état est laxiste.

      La solution est simple, baissons de 10% les pensions dépassant de plus de 10% le revenu médian d’activité(1700€/mois contre 2200 pour les retraites à taux plein), arrêtons les dispositifs fiscaux immobiliers permettant aux riches retraités d’arrondir(encore)leur avoir, on aura un budget équilibré.

      Ensuite faisons un audit de la dette et déclarons non remboursable la partie « infâme ».

      Laxiste? Vous avez dit laxiste.

      Arrêtez d’écouter les mercenaires médiatiques et donnez nous des chiffres avant de faire le perroquet.

      1. Laxisme?

        Balance commerciale déficitaire de 80 milliards, contre bénéficiaire de l’ordre de 250 milliards pour l’Allemagne: traduit le manque de compétitivité pour l’économie française…

        11% du PIB provient de l’industrie, en France, contre 30% pour l’Allemagne.

        56% du PIB dans les caisses de l’Etat en France, contre… environ 45% pour l’Allemagne?

        Où est la marge de manoeuvre, pour une politique « keynésienne » en France? Je me le demande. Dans les eurobonds? 78% des Allemands sont contre, et, de leur point de vue, sans fédéralisme (…), je les comprends…

      2. Oui le laxisme qui consiste en France à laisser filer les valeurs et à ne jamais faire les réformes nécessaires. Vous parlez des retraites, voilà un bon sujet. Depuis combien d’année,la France sait qu’elle va dans le mur et depuis combien d’année elle fait des mesurettes sur le sujet ? Les politiques se défilent, c’est un peu la même chose avec la crise, on fait tout pour éviter la récession aujourd’hui et on la reporte à demain.

        Concernant son fonctionnement, vous voulez des chiffres alors reportez vous aux comptes rendus de la cours des comptes ou aux avertissements de l’OCDE et vous constaterez tout le laxisme Français et sa lâcheté devant les défis qui lui sont sien.

      3. Manu33. Tant de personnes comme vous sont déjà passées ici…

        Regardez VOTRE système américain dans lequel les retraités par capitalisation sont OBLIGES d’aller rebosser……… !!!!!!!!!!!!

        L’individualisme a des limites. Hé ouais.

        Et si l’OCDE est votre référence, continuez à vous faire rêver. D’autres ne veulent QUE ça.

      4. @Manu 33

        Quels chiffres de la cour des comptes?

        Vous parlez de chiffres que vous ne connaissez même pas. Que vous n’avez jamais vu.

      5. @Bruno

        vous mélangez tout.

        En quoi le déficit commercial est-il un indice de laxisme de l’état Français?

        En quoi la désindustrialisation est-elle une spécificité Française? Vous voulez qu’on parle de celle des USA? Du UK? de l’Italie?

        Celle de l’Allemagne se fait sur le dos des ouvriers Allemands et sur la pauvreté des pays de l’est.
        Cet exemple ne marche que parce qu’il est seul. Si tout le monde faisait ainsi, l’Allemagne ne serait plus rien. Ce n’est pas moi qui le dit. Ce sont deux prix Nobel d’économie.

        Compétitivité? Par rapport à quoi? Aux Indiens? Aux Chinois? C’est ce modèle que vous voulez pour mes enfants?

        Encore un retraité bien au chaud avec MON pognon, principal source de notre « manque de compétitivité » et qui ressasse le prêt à penser.

      6. Les retraites par capitalisation vs participation voilà un bon sujet. Que faire quand le capital des retraites est investi dans un système qui n’a plus de croissance ? Soit le système s’auto phagocyte pour payer les retraités (l’idée des parents qui mangent leurs enfants est choquante non ?) soit c’est le défaut et on ne paie plus les rentiers que sont les retraités par capitalisation (sans jugement sur le bien fondé de cette rente).
        De toutes façon une fois que le système s’est détruit pour extraire le dernier centime de rente, la rente disparait aussi…
        Sur le sujet des retraites, je conseille la lecture d’un article de 2010 de F.Lordon http://blog.mondediplo.net/2010-10-23-Le-point-de-fusion-des-retraites

      7. @Kerjean

        Bien entendu la France est « laxiste » dans la tête de ces gens là parce qu’elle n’a pas détruit tous les rouages de l’Etat et qu’elle n’a pas démentelé son maillage social.

        … Ce qu’ont fait les Espagnols, mais ça bien sûr … c’est une autre affaire.

        Pour ces derniers on va dire qu’ils se sont comportés comme des « inconscients », qu’ils ont construits à tour de bras et poussé les Espagnols à emprunter à 40/50 ans et que ces « naïfs » ont cru dans les « calculs » des banques.

        Les Grecs, eux, c’est pas pareil, ils ont eu le toupet de pénétrer dans les rouages du pouvoir et de falsifier les comptes. Honte au peuple Grec qui savaient, entend-on … honte à lui qui ne paie pas d’impôts, c’est même un sport national dit on en mentant effrontément.

        Les Portugais, les Irlandais bientôt l’Italie et Chypre …

        j’en passe et des meilleures sur les déclarations, toutes les plus saugrenues les unes que les autres, car n’oublions pas que pendant toutes ces années la richesse de l’Allemagne s’est faite sur leur dos.

        Mais aujourd’hui les choses changent, les taux d’emprunt de l’Allemagne augmentent aussi, car elle ne va plus pouvoir garder secrètes les propres turpitudes de ses banques.

        Voilà le triste sort qu’a réservé le traité de Maastricht à notre pauvre Europe au mains des technocrates et des financiers.

      8. @Kerjean : Vous avez raison, la cours des comptes n’a jamais fait de remarque sur la gestion de notre pays. Vous niez même les faits. Tapez cours des comptes dans Google, vous allez apprendre des choses…

        Je vois que vous ne m’avez pas relancé sur les retraites donc vous acceptez le laxisme sur la réforme des retraites. Un bon point pour vous.

      9. @yvan : Et tant sont partis devant la mauvaise foi ? :-)) Le système de retraite Américain n’est pas mon système. Vous êtes très agressif. Toutefois j’attend vos propositions pour faire tenir la retraite par répartition Française sachant que beaucoup sont DEJA obligés de travailler pour se faire un complément de revenu à votre merveilleux système. Encore un qui nie les faits. Bienvenue en France le pays des aveugles 🙂

      10. @manu33

        Non cette loi (de 1973) ne force en rien. L’état peut très bien se passer d’emprunter mais il en est incapable.

        Ah bon ?
        Donc si je vous suis bien l’État – et les collectivités locales – financent tout par l’impôt (logements, autoroutes, infrastructures, éducation, santé…). Bonjour les impôts. A moins que dans votre idée, on supprime l’État ?
        Avant, voilà comment on faisait; supposons que l’État ait besoin de 100 milliards (1 millions de logements à 100 000 €, ou un programme de construction de centrales nucléaires..)
        L’État emprunte auprès de sa banque centrale nationale, laquelle créé la monnaie correspondante et la prête à taux zéro sur 20, 30 ou 40 ans. A mesure que les recettes correspondantes reviennent dans les caisses de l’État celui rembourse et la monnaie créée est détruite en proportion. Au bout des 20, 30 ou 40 ans cela n’a rien couté ni à l’État ni au contribuable et 100 000 logements ont été créés, qu’il y ait croissance ou pas.
        L’État n’est pas un particulier et n’a pas à emprunter aux usuriers la monnaie qu’il peut lui-même créer. Mais l’État a besoin d’investir des sommes qui ne peuvent – ni ne doivent – être collectées par l’impôt. Les impôts c’est pour faire fonctionner l’État.
        Si la démocratie existait, cela serait clair pour tout le monde et nous n’en serions pas là.

      11. @MerlinII : Je n’ai pas dit que l’Etat ne devait jamais emprunter mais qu’il pouvait s’en passer…Hors l’Etat Français n’est pas capable de s’en passer surtout pour faire fonctionner son Etat. Ce qui est un comble sachant que les impôts devraient suffire à cela.

        Donc je maintiens : laxisme implique plus de dépenses et de gaspillages (voir cours des comptes) implique plus d’impôts et plus d’emprunts…Et les faits parlent pour moi, c’est exactement ce qu’il s’est passé en France. Chaque candidat de gauche ou de droite rajoute sa dose de « toujours plus » à chaque élection pour satisfaire le bon peuple qui vit dans sa bulle.

      12. Mauvaise foi..???
        Le souci, qui devient le votre, est que je n’ai qu’UNE foi : celle en mes semblables.

        Je vois les faits. C’est tout.
        L’ union d’une nation fait sa force. Tout simplement.

        Auriez-vous aimer naître dans une nation pauvre, à propos..??
        (soit : sans éducation, soins, retraite à peu près garantie, infrastructures et communications inexistantes,…)

        Vous n’êtes pas au bon endroit : ici, nous voyons les dégâts de votre mentalité.

      13. @Pignouf

        qui a construit des centaines de milliers de logements inutiles en Espagne (plus que Allemagne, UK et France réunis sur la même période) ? Ne sont-ce pas des hommes politiques qui ont encouragé tout cela pour le bénéfice éphémère de leurs citoyens, qu’ils soient entrepreneurs ou simples ouvriers du bâtiment ? La « finance » a bon dos, sans vouloir l’affranchir de tous ses péchés.


        La bulle espagnole

        Ce n’est pas tant la finance qui est mauvaise sinon l’idéologie dont elle se gargarise qui influence politiciens et entrepreneurs toujours à courir après richesse et pouvoir. Une maladie bien contagieuse et difficile à soigner.

      14. @ Kerjean 13 juin 2012 à 15:27

        En quoi le déficit commercial est-il un indice de laxisme de l’état Français?

        Imaginez que la France est votre entreprise et qu’elle achète (salaires, matières premières, prestations sous-traitées) plus qu’elle ne vende. Pensez-vous que ça puisse durer longtemps ?
        Bien sûr vous pouvez demander à votre banquier, mais très rapidement il va vous demander des comptes.
        C’est ce que font les marchés et les agences de notation pour l’Etat français.

        Vous pouvez aussi décider de vendre quelques filiales qui ne sont pas dans votre cœur de métier, mais dans ce cas il faut bien prendre conscience que vous mangez votre capital et que vous vous appauvrissez. Ça n’est pas ce qui vous permettra d’emprunter à meilleur marché.
        C’est ce qu’a fait l’Etat français en privatisant des entreprises nationales depuis 1986.

        Vous avez aussi la possibilité de réduire les dépenses improductives en faisant la chasse au gaspi dans les administrations entre autres.
        C’est ce qu’ont fait certains Etats depuis longtemps en réduisant leurs frais de fonctionnement et le nombre de leurs fonctionnaires. L’Etat français ne le fait pas car ses chefs économistes formés à l’ENA doivent avoir une formule miracle. Pour l’instant, ils font durer et vivent sur la bête.

      15. L’État emprunte auprès de sa banque centrale nationale, laquelle créé la monnaie correspondante et la prête à taux zéro sur 20, 30 ou 40 ans

        Elle est pas belle la vie ? Que n’y a-t-on pensé plus tôt ? Ah ben si on y a pensé. Et on l’a fait, allègrement. Le faux-monnayage que ça s’appelle. Ça finit mal, en Général quoi.
        C’est bizarre tous ces gens qui fustigent les QE Us ou Gb et leurs politiques économiques avec, mais qui voudraient bien faire pareil, tout en niant que la Bce le fasse aussi…

      16. Le laxisme vient de l’UMP et du PS:
        baisser les prélèvements sur le capitaldepuis plus de 20 ans,
        soit un manque à gagner de plus de 100 milliards par an,
        sans augmentation des dépenses sociales,
        et ainsi emprunter au même capital, qui se gave deux fois,
        ne sait plus où placer l’argent, en dehors des spéculations,
        et nous a conduit à la crise en cours, en France comme ailleurs.

      17. Bonsoir,
        Le déficit primaire de la France est la différence entre dépenses et recettes fiscales (hors intérêt de la dette). Il fut d’environ 100 milliards d’euros en 2009. C’est à dire qu’on a dépensé 100 milliards de plus que ce que les impôts ont rapporté (sans compter les interets de la dette). Vous parlez de laxisme ???

      18. Cent milliards de déficit,
        qui correspondent à plus de 100 milliards de cadeaux
        à ceux-là meme qui se gavent en prêtant pour combler le déficit.
        Les politiciens serviteurs du capital ne font pas de laxisme,
        ils font le travail pour lequel ils sont payés.

        Tous dehors, maitre et valets !

      19. Ca commence à fighter chez Paulo, c’est un signe.
        Dites donc messieurs, on est pas dans une salle de marché ici.

        Nan sérieux ça sert à rien de dire « c’est pas moi c’est lui. »

        On est PAS en démocratie. PAS en démocratie.
        Alors à quoi bon, oui les politiques de gauche comme de droite, du sud comme du nord sont véreux.
        Alors soyez nominatifs, arrêtez d’utiliser des noms de pays!

      20. @yvan : Quelle mentalité ? Merci de vous calmer et de dire clairement les choses au lieu de progresser par allusion constante. Apparemment vous collez facilement des étiquettes sur des gens, donc donnez moi la mienne clairement.

    3. la France et son laxisme…

      Si laxisme il y a, c’est de n’avoir pas su dire non au Traité de Lisbonne, de s’être assis sur le référendum de 2005, d’avoir laissé les banquiers et les créanciers prendre le pouvoir, en France et en Europe, d’obliger les États à abandonner leur souveraineté monétaire (et bientôt budgétaire), d’avoir baissé les impôts des plus riches, d’avoir laisser chuté la part salariale de plus de 10 points de PIB entre 1981 et 2012, d’avoir laissé détruire de grands pans de notre industrie, de ne pas investir dans les économies d’énergie et les énergies renouvelables, de faire comme si la crise écologique n’existait pas etc…etc…
      Le contrepoint de tout cela, c’est l’adhésion de nos « zélites » (Les soi-disant partis de gouvernement) à l’idéologie libérale qui fonde l’Europe (et la mondialisation) sur la compétition de tous contre chacun, au lieu de prôner la collaboration, la solidarité et la justice sociale.
      Vous parlez de déficit chronique, mais regardez donc depuis quand il existe ce déficit.
      Il faut le dire et le redire; cette dette est une arnaque absolue. Elle démarre en 73 (loi Giscard – Pompidou) qui force l’État à emprunter aux marchés.
      Tout le reste, c’est du flan

      1. Non cette loi ne force en rien. L’état peut très bien se passer d’emprunter mais il en est incapable. Je reproche beaucoup de choses aux banques (surtout de financement) mais il est curieux de voir que le financier est toujours le coupable idéal pendant les crises.

      2. Il faut le dire et le redire; cette dette est une arnaque absolue. Elle démarre en 73 (loi Giscard – Pompidou) qui force l’État à emprunter aux marchés Tout le reste, c’est du flan.

        Bien sûr, avant 73 y’avait pas de dettes c’est bien connu. Dévaluations, inflations, endettements à plus de 100 voire 200% du pib, emprunts Pinay, emprunts Giscard, austérités budgétaires et/ou salariales, etc, ça n’a jamais existé avant 73…
        Et quand le rapport Cotis et Champsaur en 2010 explique que la dette publique serait de 20% du PIB plus faible aujourd’hui qu’elle ne l’est si les prélèvements fiscaux étaient restés au niveau de ceux de 1999, c’est du flan-bis aussi ?

      3. @Vigneron

        Il va falloir un jour expliquer cette sympathie pour le système financier. On vous parle des taux d’intérêt, vous répondez dette éternelle. Si je vous dis dollar flottant vous allez répondre nécessaire financement en direction du combat pour la liberté (du complexe militaro-industriel), enveloppé dans le stars and stripes ? Vous savez pourtant que tout part de là…

      4. Manu 33 a t-il jamais réfléchi à la notion d’aliénation ?

        L’industrie mondialisée de la dette aliène à la dette, tandis que le commerce internationalisé aliène au matérialisme (posséder sa maison individuelle par ex.). Le banquier est UN élément d’une vaste chaîne d’aliénation.

        Comment les gens résisteraient-ils au bombardement publicitaire et culturel (modèles sociaux des fictions et documentaires) ?

        En fait, la progression technologique profite d’abord à ceux qui ont intérêt à l’utiliser : ceux qui ont quelque chose à vendre, c’est aussi pour ça qu’ils la déifient.

        Delphin

      5. @JDUDAC

        Heureusement que je gère mon entreprise avec plus de cohérence que votre raisonnement tordu.

        Le déficit commercial n’est pas public. Il est essentiellement du à la consommation des ménages et des entreprises.

        Je ne vois pas le rapport entre les dépenses de l’état et le fait que les prolos achètent bourgeois, les bourgeois des bagnoles Allemandes et les entreprises des machine Allemandes, logiciels US ou des robots japonnais.
        Je schématise/

        Vous démontrez là la profonde inanité du raisonnement qui sous-tend toute votre doxa néolib. Mais elle prouve que les mercenaires des médias font vient leur boulot de bourrage de mou.

        Vous mélangez tout. Indigence intellectuelle ou malhonnêteté?

      6. @ Kerjean 13 juin 2012 à 19:50

        Vous mélangez tout. Indigence intellectuelle ou malhonnêteté?

        Rassurez-vous, il n’y a aucune malhonnêteté dans mes propos. Je vous ai invité à raisonner par similitude et vous ne l’avez pas vu.

        Bien sûr, le déficit commercial n’est pas le déficit public, mais il est celui de la France, donc il implique la responsabilité de l’Etat et de ceux qui ont eu la charge de conduire sa politique, notamment économique. Un déficit commercial traduit une perte de compétitivité du pays et l’Etat, à ma connaissance, n’a pas pris les mesures pour y remédier, sauf la TVA anti-délocalisation que le nouveau gouvernement veut supprimer. Les 35h et la retraite à 60 ans sont allé en sens opposé à ce qu’il aurait fallu faire.

        L’Etat français n’a pas non plus freiné la progression des salaires comme l’a fait l’Allemagne il y a une dizaine d’années afin d’accroître sa compétitivité quitte à freiner un peu la consommation intérieure laquelle n’a jamais été le moyen d’enrichir un pays. Pendant ce temps, Mme Lagarde disait que la France menait une politique économique basée sur la consommation intérieure. A mon avis c’est le meilleur moyen de mettre un pays à genoux quand il n’est pas compétitif.

        J’estime que l’Etat français a été laxiste, parce qu’il a appauvri le pays en le laissant vivre au dessus de ses moyens, jusqu’à le sur-endetter.

        Pour l’indigence intellectuelle, ça viendra pour moi comme pour vous. Pour l’instant je me sens encore lucide et serais heureux si vous le confirmiez, à moins que vous prouviez en quoi ce complément d’arguments n’est pas valable.

      7. C’est à la présence de tous les poncifs répétés en boucle que l’on reconnaît un fidèle lecteur du Figaro : haro sur les 35 heures, la retraite à 60 ans, apologie de la déflation salariale et la France qui aurait vécu au dessus de ses moyens.

        Décidément mon pauvre Jducac, je me demande ce que vous faites ici. Vous n’avez strictement rien appris depuis que vous fréquentez ce blog. Solipsisme ou autisme ? Les deux probablement…

      8. @jducac

        en quoi la TVA était-elle anti-délocalisation alors que les produits français sont taxés également ?
        c’est en effet dans ces termes qu’a essayé de nous la fourguer l’UMP, vous y avez cru, ou vous relayer simplement des « éléments de langage » (cad de gros mensonges a longueur de journée) ?

      9. JDUDAC

        Ainsi quand la France exporte plus que ce qu’elle importe c’est grâce à ses entreprises et ses vaillants entrepreneurs.
        Mais quand elle exporte moins, c’est de la faute de ce salop d’état incapable et pas de ces crapules de patrons Français qui préfèrent gaver leurs actionnaires et envoyer le pognon vers les paradis fiscaux plutôt que de réinvestir? Surtout dans la recherche et développement où nos entreprises sont à peu près les plus pitoyables du G20t.
        Où est le laxisme là?
        Ce salop d’état à mis en place Ariane, Airbus, TGV, Nucléaire, et une agriculture forte, les points les plus puissants de nos exportations et a gardé le contrôle de TOTAL pour éviter de dépendre trop des autres pour le pétrole.
        Qu’ont fait les grands patrons français privés surpayés pendant ce temps là à part se gaver et payer des pros de la com pour vous donner des éléments de langage.

        Et il faut comparer ce qui est comparable. Hormis l’Allemagne et la Chine, donnez moi un seul pays du G8 dont la balance des paiements serait bénéficiaire.

        Allez y, je suis curieux.

      10. @ Fod 13 juin 2012 à 23:40

        Décidément mon pauvre Jducac, je me demande ce que vous faites ici. Vous n’avez strictement rien appris depuis que vous fréquentez ce blog.

        Décidément mon cher Fod, il vous arrive de voir clair et juste et d’adopter des positions qui vous honorent, mais à d’autres occasions, je pense que vous faites erreur. Ainsi, sur ce sujet, au lieu de porter un jugement sur votre contradicteur et certains journaux, pourquoi ne vous attaquez vous pas à la démolition méthodique, logique, imparable, des arguments et raisonnements que j’expose et qui vous apparaissent erronés ?

        Vous pensez que je n’ai rien appris depuis que je fréquente le blog de Paul Jorion, détrompez-vous. J’ai appris énormément, notamment à mieux connaître la façon de raisonner de beaucoup d’intervenants.

        Ils ont souvent tendance à développer une thèse. Très souvent, ils l’ont épousée bien plus qu’élaborée personnellement. Ils ne présentent que les éléments qui sont susceptibles de séduire le plus grand nombre. Ils pensent peut-être qu’une thèse est juste et bonne dès lors qu’elle est soutenue par le plus grand nombre. Grave erreur. Réunir un troupeau de moutons, le lancer tête baissée vers le précipice, n’est peut-être pas ce qu’il y a de mieux à faire.

        Beaucoup d’intervenants ne prêtent pas attention aux antithèses et aux moyens de les démonter, de les démolir, en apportant des contre arguments, des éléments de preuve forts, ceux qui démontrent indéniablement. Or, quand on n’a pas réuni suffisamment d’arguments, d’exemples et de justifications qui sont objectivement de nature à neutraliser des antithèses, on court le risque de présenter une thèse fragile, susceptible d’être remise en question, à cause des failles de raisonnement qu’elle recèle et que l’on n’a pas su voir avant de monter à l’asseau ou de se précipiter dans le vide.

        Celui auquel cela arrive d’être contré dans son élan, se sent plus ou moins humilié, comme agressé. Il est alors tenté de réagir par auto défense primaire, avec plus ou moins de violence. C’est à ce moment-là qu’il a tendance à s’en prendre à la personne plus qu’à la thèse ou l’antithèse qu’elle présente. En fait, pour lui, le premier objectif est d’éliminer l’autre, de le faire disparaître, par tous les moyens, parfois-même par des procédés les plus vils, qui vont à l’opposé des principes moraux et humanistes qu’il prétend promouvoir.

        Cela n’est pas votre cas. Mais le fait que vous vous interrogiez sur ce que je fais ici, montre que ma présence tend à vous gêner. Faute de travailler à contre argumenter afin de conforter la thèse qui n’est pas la mienne, vous révélez la faiblesse de la position que vous aimeriez voir l’emporter. Démolissez mes arguments et, si vous n’y parvenez pas, interrogez-vous sur la validité de la thèse que vous voulez défendre.

        Bien cordialement.
        PS : Merci pour le « Solipsisme ». C’est fou tout ce qu’on peut faire sans le savoir.

      11. @ sergeB 14 juin 2012 à 03:54
        Oui je crois à la TVA anti-délocalisation, et je ne suis pas le seul. Voyez des éléments qui peuvent vous éclairer.

        http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/tva-sociale-ou-anti-delocalisation-83409
        http://www.ump-asnieres.fr/quel-impact-de-la-tva-anti-delocalisation-un-commercant-asnierois-nous-repond/

        Notre pays ne peut pas vivre en autarcie. Il est obligé d’importer certains produits qui nous sont indispensables (énergies fossiles & minerais, notamment). Si nous ne visons pas à être plus compétitifs, c’est-à-dire à vivre de notre travail en ne le vendant pas trop cher, nous ne pourrons pas avoir les devises nécessaires pour importer les produits essentiels qui nous manquent. Bien sûr nous pouvons nous endetter mais cela a une limite qui est maintenant atteinte.

        L’Europe et en particulier l’Europe du Sud est pauvre en énergie fossile et minerais qui s’achètent en $, si l’€ se dévalue parce que nous déséquilibrons trop nos balances commerciales nous paierons nos importations plus chères et entretiendrons une spirale infernale qui nous asphyxiera.

        Je ne pense pas qu’il y ait derrière cela « de gros mensonges à longueur de journée »

      12. @ Kerjean 14 juin 2012 à 08:24
        « Salop, incapable, crapules….. » Pourquoi envoyer d’entrée de jeu une telle volée de bois vert ? Pour donner le ton du débat souhaité ? Pour montrer qu’on en appelle à des échanges constructifs ou alors pour montrer ses muscles prêts à tout casser au lieu de faire appel à la raison, à la réflexion à la coopération dans la recherche de solutions viables pour nos communautés ?

        Ainsi quand la France exporte plus que ce qu’elle importe c’est grâce à ses entreprises et ses vaillants entrepreneurs.
        Mais quand elle exporte moins, c’est de la faute de ce salop d’état incapable et pas de ces crapules de patrons Français qui préfèrent gaver leurs actionnaires et envoyer le pognon vers les paradis fiscaux plutôt que de réinvestir?

        Je suis surpris de vous voir considérer de la sorte les entreprises. Elles existent parce qu’il y des employés, des entrepreneurs, et des actionnaires, qui doivent tous être respectés pour ce qu’ils sont, c’est-à-dire des hommes qui ont besoin de vivre en se rendant utiles, chacun selon son rôle.

        Tous ont besoin les uns des autres. Vous en êtes un digne représentant, puisque vous avez déclaré être gestionnaire de votre entreprise.

        Seriez-vous en train de dénigrer votre profession ? Ne vous apporte-elle pas ce que vous en attendiez ? Pourquoi ? Expliquez votre cas pour être mieux compris.

        Ce salop d’Etat à mis en place Ariane, Airbus, TGV, Nucléaire, et une agriculture forte, les points les plus puissants de nos exportations et a gardé le contrôle de TOTAL pour éviter de dépendre trop des autres pour le pétrole.

        Je n’ai jamais dit que l’Etat français n’a jamais rien fait. Toutes les grandes impulsions qui ont permis la réalisation des programmes que vous citez ont été lancées avant que le pays ne se lance dans l’endettement chronique. Avant les années 80 l’Etat a joué son rôle.

        C’est ensuite qu’il a versé dans le laxisme, quelle que soit la couleur politique des gouvernements en place. Il s’est endetté de plus en plus, sans investir (au contraire il a vendu les bijoux de famille), pour seulement entretenir le train de vie, les dépenses courantes du pays.
        Il s’est ainsi appauvri au point d’être aujourd’hui surendetté.

        Quant au « contrôle de TOTAL pour éviter de dépendre trop des autres pour le pétrole », je vous conseille de mettre à jour vos certitudes.

        http://www.ape.minefi.gouv.fr/sections/colonne_de_droite/consultez_le_portefe/downloadFile/attachedFile/ParticipationsCoteesEtat_14012009.pdf?nocache=1231966582.57

        Qu’ont fait les grands patrons français privés surpayés pendant ce temps là à part se gaver et payer des pros de la com pour vous donner des éléments de langage.

        Les grands patrons et les moins grands, ont fait leur job et on répercuté sur les coûts de production ou sur les appels à soutien auprès de l’Etat les avanies qu’ils ont subies de la part de responsables politiques, véritables irresponsables économiques, agissant par ukases comme avec les 35 heures et la retraites à 60 ans. Ces mesures ont été des offenses manifestes à la compétitivité du pays.

        Hormis l’Allemagne et la Chine, donnez moi un seul pays du G8 dont la balance des paiements serait bénéficiaire. Allez y, je suis curieux

        Il ne s’agit pas d’être toujours bénéficiaire, il s’agit d’être pas très loin de l’équilibre, et surtout de prendre des mesures correctives quand on s’installe dans le déficit commercial. La France s’y est installée depuis 2005 mais n’a pas réagit suffisamment contrairement à l’Allemagne.
        La Russie, au sein du G8 est un autre pays qui n’a pas de déficit commercial.

        http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/ComprendreContextePIB?codePays=RUS&annee=2010

    4. Ah !! Ça y est !! Le laxisme, le fameux « laxisme » nouveau cheval de bataille et élément de langage de l’UMP/FN, tout un programme… pourriez-vous expliquer votre conception de ce laxisme, pour qu’au moins une fois nous comprenions précisément de quoi il s’agit ?

      1. Excusez moi mais depuis quelques semaines l’on ne dit plus: L’UMP/FN mais l’on dit le FNUMP.

      2. C’est surtout un élément de langage directement sorti de la cellule de com du MEDEF.
        Comme « réforme » pour dire régression.
        « mondialisation » pour dire dérèglementation
        « entreprise » pour dire actionnaire. Ect….

        Le MEDEF a largement les moyens de payer des gens, cher, uniquement pour ça. Donner des éléments de langage à leurs larbins médiatiques et politiques.

        un jeune homme talentueux a fait un bouquin la dessus. Embedded.

      3. Le laxisme existe.
        Je l’ai rencontré dans le taux d’imposition effectif des ménages les plus aisés,
        très léger…
        Alors que les chômeurs, démunis, pauvres au travail, accidentés de la vie
        et défavorisés ne cessent de trimer et payer, par TVA interposée.

    5. La question n’est pas de savoir ce qui s’est passé et qui avait raison mais ce que l’on doit faire maintenant. A l’instant T c’est l’Allemagne qui a les clés, notamment / rôle de la BCE

      1. Si elle avait les clefs alors elle serait maître du destin de la France. Je ne le crois pas, on doit tous faire un effort et ne pas se reposer seulement sur l’Allemagne.

      2. La question n’est pas de savoir ce qui s’est passé et qui avait raison mais ce que l’on doit faire maintenant.

        En effet. Mais avoue que c’est tellement bon d’avoir un bouc émissaire sur qui taper!
        Je les comprends ces bourreaux 🙂

      3. @Manu

        je ne nie pas que la cour des comptes n’ai rien dit.

        Par contre, j’affirme que vous n’avez lu ni vu ces chiffres.

        Vous êtes comme l’homme qui exige d’exterminer tous les ours au pretexte qu’il a vu un homme qui a vu un homme qui a vu un homme qui aurai eu ses brebis dévorées par une horde de plantigrade.

        Je dis qu’il faudrait imposer cinq fois plus les gens comme vous, fanatiques de la rigueur….pour les autres. Les gens qui se permettent de tirer des sentences sans jamais avoir constaté par lui même.
        Depuis le début de ce fil, vous n’avez toujours pas sorti la queue d’un chiffre étayant vos accusations en laxisme. Et même quand vous parlez de la cour des comptes, je suis prêt à parier ma main que vous n’en n’avez jamais lu un rapport.

        Vous vous contentez de regarder les « experts » stipendiés qui tournent en boucle sur tous les médias.

        Savez vous qu’obtenir les chiffres brutes des dépenses publiques(en valeur absolu, par en part de PIB) hors coûts de la dette est très compliqué?

        Savez vous que j’ai lu un abruti hurler au scandale en disant que les dépenses publiques étaient passées de 135mds d’euros en 1980(équivalents francs) à 375 en 2006 et que cette gabegie infernale exigeait des coupes dans les dépenses.
        Or , sil on regarde l’inflation de 80 à 2006 135mds de 80 représentent 375 de 2006.

        Citez vos chiffres.

      4. 1 100 milliards la dépense publique 2010 tout compris (État, coll.loc., Sec. Soc., hôpitaux, régimes complémentaires de retraite obligatoires, etc), tout le monde sait ça.

      5. @DL50

        vous n’avez jamais appris qu’il ne fallait pas additionner des choux et des patates????

        Depuis 1959 le coût de fonctionnement de l’état n’a pas augmenté. Même pas par rapport au PIB.

        Les deux seuls postes qui ont sensiblement augmenté, c’est le service de la dette et surtout le renflouement des retraites.

        MAIS LE DEFICIT N’EST PAS DU A UN ACCROISSEMENT DES DEPENSES DE FONCTIONNEMENT DE L’ETAT MAIS DE LA BAISSE DE LA PRESSION FISCALE.

        Donc il ne sert à rien de demander de réduire le train de vie de l’état puisqu’il n’a pas bougé depuis 50 ans.

        Par contre, si vous voulez vraiment lutter contre le laxisme budgetaire, il faut d’urgence:
        1) BAISSER LES RETRAITES!!!!! de plus 2200€ de 10%
        2) relever les impôts.

        Chiche?

      6. Désolé Kerjean, mais alors il faut utiliser les termes justes. Les dépenses publiques c’est le chiffre que j’ai donné (1095 milliards exactement) et celui qui produit du déficit public selon les critères de Maastricht lorsqu’il excède les recettes publiques (135 milliards en 2010 pour 960 milliards de recettes).
        Les dépenses de l’État, des administrations centrales seulement, c’est autre chose. Mais les dépenses publiques c’est bien ça.

      7. @DL50

        Fourre tout bien pratique.

        Moi, j’aime bien comparer ce qui est comparable.

        Quand on demande à l’état de serrer sa ceinture, on le fait parce qu’il dépense trop. Or , il dépense le même montant qu’il y a 50 ans pour son fonctionnement.

        Donc, il faut arrêter de dire que c’est l’état qui dépense trop.

        Si maintenant, on y mêle les coûts sociaux de la nation, il fait alors mettre aussi en relation les entrées spécifiques sociales.

        Cette confusion savamment entretenue cherche à démontrer que l’état dépense trop. Or c’est faux, c’est simplement faux.
        D’une part, l’état ne prélève pas assez.
        D’autre part, les retraites des vieux aisés nous coutent une fortune.

        Si quelque chose ruine l’état, c’est bien le vieillissement de la population. Or, les actifs ne pleurent pas en permanence sur le fait que nos vieux nous ruinent.

        Par contre, 70% des vieux qui nous ruinent nous crachent à la gueule en disant qu’il faut baisser les prestations sociales(pas les leurs bien sûr) durcir les conditions d’existence de leurs propres enfants.
        Viendra un moment où les actifs en auront marre de ce pillage à sens unique de la solidarité générationnelle.

      8. On s’en balance totalement des seules dépenses de l’État. C’est la dépense publique totale rapportée aux recettes publiques totales qui concerne la dette publique dont on parle un peu. Et les 960 milliards de 2010 représentent bien toutes les recettes, cotisations obligatoires comprises.
        Quant aux dépenses des administrations centrales proprement dites, je ne sais pas si elles représentent la même part du Pib qu’il y a 50 ans mais si c’est le cas et compte tenu du périmètre d’action considérablement réduit de l’État (décentralisation, privatisations, désengagements divers…), c’est pas vraiment glorieux comme résultat, n’est-ce pas ?

      9. réponse à kerjean

        attention à ne pas rentrer dans la guerre générationnelle !

        car c’est leur prochain combat : proposer aux jeunes de ne plus payer de cotisations ( et par la même occasion les patrons ) et leur faire miroiter une augmentation de salaire
        c’est d’ailleur un argument de la marine.

        d’autre part, si un forte minorité de retraités vivent grassement, il y en a beaucoup qui ont de plsu en plus de mal à survivre.

        ne vous trompez pas de cibles !

      10. @Kerjean: Décidément le dialogue avec vous est très compliqué. Je ne vois pas en quoi citer des chiffres pour parler de laxisme va changer la chose. D’ailleurs je vois que vous ne m’avez pas repris sur les retraites, vous admettez donc que les gouvernements ont été laxistes. Concernant la cours des comptes elle parle de défaillance, de mauvaise gestion, de gaspillage. Il vous faut des chiffres pour cela ? Un gaspillage est une valeur perdu. Concernant les déficits chroniques, ce sont des déficits. Vous voulez des chiffres pour évaluer leur montant ? Mais un déficit est un déficit et s’il est chronique c’est encore plus grave pour un Etat.

    6. Manu33 = GSF ?

      à moins que ce ne soit Agnes molinier verdier, celle qui n’arrête pas de dire que l’état dépense trop ( l’éducation privé coute moins cher que le public ….. etc ) mais qui est salarié d’une fondation dont les dons sont payés à 60% et plus ( si ISF ) par l’état via déductions fiscales ( fondation d’utilité public par la grace de fillon.

      manu33 est le prototype de l’idéologue capitaliste pour qui , depuis 30 ans, le problème c’est l’état

      combien coute les baisses d’impôts en tout genre ?
      combien ces baisses d’impots ont créé d’emplois ?

      nous n’avons plus les moyens de nous payer des riches !

      1. @DL50

        On s’en balance?????

        la composition de 1000 mds d’euros, on s’en balance?

        Mais ça sert à quoi de raisonner alors.

        Vous assenez des « vérités »
        On vous donne des chiffres qui prouvent le contraire.
        Vous en donnez d’autres.
        On vous démontre que les vôtres sont spécieux et amalgamés donc sans objet dans ce qu’ils sont supposés prouvés.
        Vous dites que finalement ils importent peu.

        Quand à la décentralisation, justement, dans les frais de fonctionnement de l’état, on y compte en charge les transferts de recette vers les collectivités. Par aileurs, je vous rappelle que nous sommes prêts de 10 millions de citoyens supplémentaires par rapport à il y a 50 ans….

      2. Ben non, on s’en balance pas des Dépenses de l’Etat, puisque sous prétexte du calcul dont vous faites le chantre cher dose Létale, on attribue l’effort de retour d’équilibre au secteur qui n’est pas responsable du déséquilibre.
        Le régime des retraites est un facteur important de cette fameuse dette dont on nous rabat les oreilles. D’ailleurs si vous écoutez ici où là les chantres de la rigueur, il vous serviront toujours un petit paragraphe sur les retraites.
        Alors plutôt que de tirer un rideau de fumée en globalisant tout, la détermination des causes de ce déséquilibre sont indispensable si l’on veut le corriger.
        Et Manu33 n’a pas compris que le « laxisme » dont il parle, était une volonté idéologique voulue et pensé pour enrichir les bénéficiaires du laxisme fiscal.
        Bien à vous!

  7. LES MAILLONS CEDENT
    L’ETAU SE RESSERRE !

    « marcher à reculons n’a jamais permis d’effectuer de grands pas. »

    Encore un préjugé de parent pressé !

    La marche arrière existe depuis des milliers d’années en Chine, mais en Occident, on l’ignore. En Chine, des millions de personnes marchent en arrière. Dans la philosophie chinoise, la marche en avant, c’est le yang et la marche en arrière le yin. Pour arriver à un bon équilibre, il faut alterner les deux. C’est le meilleur sport au monde. Ça permet de muscler les quadriceps, les jambes, les fessiers et tous les muscles de la colonne vertébrale. C’est tout bête, mais ça permet de redresser la colonne. La marche arrière fait fonctionner l’hémisphère droit, celui de l’intuition, de la musicalité, de la sexualité… Christian Grollé. http://asad.athle.com/asp.net/espaces.html/html.aspx?id=20417

    1. c’est d’ailleurs pour ça qu’après le calamiteux et effroyable « Grand Bond en Avant » Deng a inauguré l’énorme Bond en Arrière?

    2. Ha..??
      Le dernier développement m’intéresse. Et d’ailleurs, comme le veut la Légende : « Si on s’retourne, on l’aura dans le dos. »
      Par contre, j’ignore si les Chinois vont dans le mur à reculons, mais leurs dirigeants vont sauter s’ils n’arrivent plus à fournir suffisamment de boulot aux paysans obligés de se transformer en ouvriers.
      Et maintenant qu’ils connaissent l’american dream, va-t’en persuader un Chinois qu’il doit redevenir miséreux… Là, c’est pas du cowboys qui est persuadé qu’il faut qu’il « aide » son pays. Non non.
      C’est de la meute sauvage qui se bat juste à coup de pierre et coups de fourche.
      Et quand tu en as 10 000 d’un coup en face, là, rien que les pierres te renversent une armée.

    3. L’équilibre,voilà un noble objectif !

      Equilibre entre le yin et le yang,le masculin et le féminin,l’illusion et la réalité,la peur et l’amour,le mental et le coeur…ainsi ,nous sortirons de la dualité pour atteindre la prochaine et indispensable étape dans l’évolution humaine : l’unité !

      « Tu as enseigné ce que tu es mais tu n’as pas laissé ce que tu es t’enseigner »

      Le mental-égo a dominé nos réflexions et nos choix.Il est temps de le ramener à sa juste place : au service du coeur !
      Ainsi ,nous regagnerons notre dignité et,avec humilité et sagesse,nous ferons Le pas qui coûte et compte sur la noble voie de l’évolution qui nous appelle…

      1. @ Béa
        Tout à fait d’accord. J’observe que c’est un message qui revient très souvent dans les commentaires féminins intervenant sur ce blog. Beaucoup plus, en proportion (ce blog manque cruellement d’intervenantes), que dans les commentaires masculins.

        L’équilibre: j’oserais l’harmonie.

      2. @BasicRabbit;
        Merci pour ce retour !
        Je tente toujours de « glisser ma petite graine » et d’élargir le débat au risque,comme souvent,d’être traitée de Bisounours !!

        Nos esprits tordus trouvent la simplicité difficile mais,si seulement nous lâchions la confusion induite par la complexité de nos égos ,nous découvririons l’immensité des possibles de nos potentiels créatifs.

        Oui,l’équilibre mène à l’harmonie.Il me semble que c’est l’inévitable prochaine étape aprés tant d’expériences, riches d’enseignements certes, mais si distordues…

      3. Salut Bea,

        Faut pas se formaliser par les retours. Vos messages sont emprunts de bonte et c’est chouette. C’est seulement qu’on a l’impression de lire de la langue de bois du type:
        « Il faut que les Hommes evoluent afin de vivre dans la paix et l’amour. »

        Tout le monde (a part les sadiques, les megalomanes…, ok ca fait du monde) ne peut etre que d’accord avec ca. Mais concretement on fait comment ? Quels types d’organisation mettre en place ? Quelles lois promulger ? Qu’est-ce qui nous empeche de le faire actuellement ?

        Proverbe a mediter: La route de l’enfer est pavee de bonnes intentions.

      4. Pour atteindre l’équilibre et l’unité il faut éclairer aussi notre part d’ombre . Accepter d’être imparfait pour devenir complet .

      5. Mais concretement on fait comment ? Quels types d’organisation mettre en place ? Quelles lois promulger ? Qu’est-ce qui nous empeche de le faire actuellement ?

        franchement, faut-il une loi pour ouvrir la porte du conscient ? alors que c’est un couloir . bon, d’accord, ce n’est pas le boulevard des Champs Élysées , ce serait plus le canal du doubts 😉
        que ne faut il pas faire , si justement on ne veut pas se fermer le passage ?
        du moins, dans la mesure du possible , comment éviter de faire mal ?
        Le mal, tout le monde connait . même l’enfant . mais lui a l’innocence , s’il fait mal .
        je me demande si le repentir , acte intime , face à soi et à sa nuit , n’est pas la seule façon de s’approprier son mal . ce qui , une fois fait , en principe, nous restitue notre lumière.
        là, où toute distance se réduit .
        Tout pourtant concourt à nous ouvrir/fermer la porte , même si celle ci est étroite .
        quelle dédale … pour rendre l’Amour libre .

    4. Grand merci pour ce lien !

      L’homme blanc a voulu marcher sur la Lune avant même de comprendre ce que marcher veut dire… Typique de notre brillante civilisation occidentale.

      1. L’homme blanc a voulu marcher sur la Lune avant même de comprendre ce que marcher veut dire… Typique de notre brillante civilisation occidentale….

        Bien vu ! Le Belge !….J’ai moi aussi toujours cette impression qu’ils tous ont voulu « atteler la charrue avant les boeufs »….Manque de maturité et le nez dans le guidon….Bref comme Manu33….à tort et à travers….

    5. « Comment peut-on dire si on avance ou on recule, dans un monde dont on ne connaît ni le début, ni la fin. »

      Je ne sais plus qui a dit ça.

      (Merci à Agequodagix de m’avoir appris cette sagesse chinoise)

      Delphin

    6. La marche arrière fait fonctionner l’hémisphère droit, celui de l’intuition, de la musicalité, de la sexualité… Christian Grollé. http://asad.athle.com/asp.net/espaces.html/html.aspx?id=20417

      Je l’ai testé plusieurs fois et c’est très agréable. Bien sûr tu passes pour un con dans le stade mais ce qui ne l’ont pas fait ne se rendent pas compte des effets. On se sent plus léger en marchant à reculons. Bizarre.
      C’est comme tourner sur soi-meme. Qui sait encore ce que c’est que d’avoir le tournis, à part les enfants?

  8. ANTONIS SAMARAS chef du parti nouvelle démocratie affirme à son tour vouloir renégocier le plan de rigueur dictée par l’UE et le FMI je pense qu’avant le 17 JUIN les positions vont bougées .

    1. les lignes bougent toujours au moment des élections car ponctuellement les politiques ont besoin de faire croire qu’ils écoutent les électeurs.

    2. Georgios Samaras peut marquer des buts face à l’Allemagne ,si la Grèce passe la qualif, le 22 juin…

  9. IL SOLE : L’EFFET DOMINO EN EUROPE : TROIS MINES A DESAMORCER.

    http://www.ilsole24ore.com/art/finanza-e-mercati/2012-06-12/leffettodomino-europa-mine-disinnescare-223432.shtml?uuid=Ab8kJRrF

    J’avais failli traduire l’article
    http://www.ilsole24ore.com/art/notizie/2012-06-12/schnell-fraumerkel-063505.shtml?uuid=AbdnmxqF
    mais de nombreux blogs en parlaient déjà, donnant de larges citation.

    Je retiens ce passage de l’éditorial du journal IL SOLE :
    Gli economisti sono infatti convinti che presto andrà salvato l’intero Stato spagnolo, non solo le sue banche. Temono che prima o poi, se lo stress sul mercato dovesse perdurare, anche l’Italia possa necessitare di sostegno. Guardano poi con apprensione alle elezioni in Grecia di domenica, senza escludere una sua uscita dall’euro. E hanno paura della recessione. Insomma: se l’Europa non si muove con un piano complessivo, che affronti il problema alla radice, l’effetto domino potrebbe diventare incontrollabile. Potrebbe partire dalla Spagna, dalla Grecia, dalla recessione. Oppure da tutti e tre contemporaneamente: sono queste le tre mine da disinnescare, per evitare che l’effetto domino vada a colpire tutta l’Europa.

    traduction

    Les économistes sont en effet convaincus que bientôt il faudra sauver l’État espagnol tout entier, et pas seulement ses banques. Ils craignent que tôt ou tard, si le stress sur les marchés devait perdurer, même l’Italie devra être soutenue. Ils regardent aussi avec appréhension les élections en Grèce de dimanche, sans exclure sa sortie de l’euro. Et ils ont peur de la récession. En résumé : si l’Europe ne se secoue pas au moyen d’un plan systémique qui se confrontera aux racines du problème, l’effet domino pourrait devenir incontrôlable. Il pourrait partir de l’Espagne, de la Grèce, de la récession. Ou bien même des trois à la fois. Voici quelles sont les trois mines à désamorcer, pour éviter que l’effet domino aille impacter toute Europe.

    « colpire » a un sens fort (frapper, mais aussi toucher avec une balle d’arme à feu…

    On aura compris que j’aime beaucoup André Claveau
    http://www.youtube.com/watch?v=RosJptqJuvo

    1. Cela dit, je remarque que dans ce blog, beaucoup de réactions sont nombrilistes : si la France avait fait ceci, fait cela, c’est la faute à…
      La situation actuelle est UNE SITUATION SYSTEMIQUE (si vous avez fait attention j’ai posté il y a quelques jours un extrait significatif du célèbre poème de John Donne qui a inspiré à Hemingway le titre d’un de ses romans – j’ai également mis ce lien ce matin
      http://webtv.ngam.natixis.com/watch?id=274&category=flash – nous sommes passés à un systéme économique en réseau (en nasse, en toile d’araignée) : le virtuel est devenu prépondérant – voyez la dernière mode en informatique (cela en dit long sur les réprésentations mentales) tout est dans le CLOUD, cela vaut aussi pour l’économie. Comme en cosmologie (et bien que je ne croie pas un mot à la théorie cosmologique en question, elle me servira de métaphore), une face de l’économie est constituée de matière noire invisible (virtuelle) qui exerce une pression sur l’autre face de l’économie (visible et tangible : votre boulanger par exemple). C’est dans cet univers-là que se meuvent les prédateurs économiques, tels de redoutables trous noirs voraces :
      http://www.les-crises.fr/investigation-robots-traders/
      D’autre part, tout est en interaction au niveau planétaire, créant une météorologie économique globale.
      Dans une telle situation SYSTEMIQUE, il est inutile de chercher une sorcière à brûler dans votre village, la Peste vient d’ailleurs et n’est pas circonscrite à votre clocher.

      Voilà qui me remet en mémoire le fameux passage du Candide de Voltaire :
      « Ils marchèrent en procession ainsi vêtus, et entendirent un sermon très pathétique, suivi d’une belle musique en faux-bourdon. Candide fut fessé en cadence, pendant qu’on chantait ; le Biscayen et les deux hommes qui n’avaient point voulu manger de lard furent brûlés, et Pangloss fut pendu, quoique ce ne soit pas la coutume. Le même jour la terre trembla de nouveau avec un fracas épouvantable. « 

      1. On ne changera pas ces réactions du jour au lendemain. C’est un truc qu’est ancré profond. J’ai peur, j’ai besoin de me rassurer que ce n’est pas de moi que vient le problème mais du voisin. Si le voisin est source entière de mes problèmes alors je me sens un peu soulagé, plus en sécurité; je décharge sur lui ma frustration pour ne pas avoir à les regarder en face et les accepter.
        Mais bon tout ça se passe sans la partie analyse bien sûr! On va pas non plus se faire chier à expliquer pourquoi c’est la faute du voisin, on pointe du doigt, ça suffit 😀

      2. Très juste le côté systémique : on va se taper dessus pour rien.

        A une plus petite échelle, la chronique de Hubert Huertas, de F Culture retranscrite sur Mediapart pointe au fond la même chose dans le as du féminisme, le côté systémique de la condition féminine étant tel que nul ne peut réagir sainement au tweet de Valérie Trierweiler, … elle qui s’est justement réclamé du féminisme.

    2. une fois le transfert de la dette bancaire à l’état (oh elle se fera, ce n’est pas l’islande chez nos amis du sud) l’état espagnol se retrouvera à 120% du PIB en dette soit l’état de l’italie actuellement et l’état de la Grece à ses débuts dans notre actualité.

  10. Plus de solution, il aurait fallu accepter une bonne récession et des réformes structurelles quand il était encore temps plutôt que de s’enfoncer toujours plus loin dans la dette. Le manque à gagner fiscal des années Sarkozy n’a rien arrangé et la justice sociale des années Hollande va nous achever.
    L’Allemagne a eu ce courage, les souvenirs douloureux restant très ancrés dans la mémoire collective. Les marchés nous épinglent maintenant les uns après les autres, et le politique ne peut rien y faire, sinon gesticuler.
    Il va donc falloir s’asseoir sur une partie de l’endettement des uns et donc de la richesse des autres. Et là ça va coincer.
    La loi du plus fort pourrait devenir bientôt la seule qui vaille et à ce jeu là, la France seule manque sérieusement d’arguments.

    1. La France, seule, a eu des arguments en 2005!
      Elle risque cependant de payer qd meme parce que ses arguments ont été jugés infantiles et peu modernes par ses représentants. Notre faute principale est donc de ne pas avoir eu d’arguments avant 2005.

    2. @Franck.

      il aurait fallu accepter une bonne récession et des réformes structurelles

      La course à la paupérisation fait sans doute sens dans le cadre économique actuel, mais il se heurte logiquement à l’essentiel : les individus que le cadre économique est sensé servir en plus grand nombre possible.

      Il va donc falloir s’asseoir sur une partie de l’endettement des uns et donc de la richesse des autres

      C’est ce qui arrive lorsque les déséquilibres sont trop importants pour continuer à alimenter la pompe à enrichissement des uns sur le dos du crédit des autres.
      Pour sûr le vivre ensemble peut en prendre un coup. Mais ces épisodes de défauts sont inscrits dans les gènes de notre système économique déséquilibré.

      L’exemple allemand n’est pas source de solution, c’est un symptôme de ces déséquilibres. La solidité allemande ne s’est construite que sur le dos de ses clients (alors pleinement consentant), à savoir nous et ses autres voisins.
      Si les voisins sortent du jeu, l’Allemagne subira le mécanisme que vous décrivez, et je ne vois pas en quoi cela « coincera » : c’est la règle du jeu.

      Le problème ne vient pas des tactiques adoptées, mais du jeu lui-même.

      On peut continuer à se passionner pour le rustinage, on passer à l’innovation.

    3. L’Allemagne a eu le courage de quoi?
      de paupériser 20% de sa population
      et vous croyez qu’elle va mieux
      faut vous désintoxiquer des médiacrates qui sévissent chez nous, où cela va, vous faire très mal.

  11. « Le maillon le plus faible d’une chaîne est aussi le plus fort. C’est lui qui brise le lien. »
    Stanislaw Jerzy Lec

    l’allemange/bruxelles doit creer une europe fédérale avec une « nationalité européenne » sinon les mouvements d’émigration interne vont etre ingérable !

      1. bah avec « une nationalité européenne » , un statut fédéral avec couverture maladie/social/etc garanti décidé a minima ,les pays du sud pourront peut etre stopper une émigration hémorragique .

        c’est juste un bidule pour « mieux  » gérer les flux de population … amortir une possible guerre civile , ce genre de choses ..

  12. Naissance de la Tragédie, c’est du direct avec François Leclerc ; des temps héroïques vont émerger pour enfin cesser de faire l’histrion, pour mener combat contre les félons !

    1. /// ///
      Je propose celui-ci (avec Olivia Hussey et James Mason) mais dont la médiocrité est affligeante :

      http://www.youtube.com/watch?v=rFCm6pimkyI

      Je préfère celui-ci nettement plus épique et pathétique :
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Ivanho%C3%A9_(film,_1952)
      Le pauvre Brian de Bois-Guilbert (qui est Templier) montre toute son humanité à la fin et fait face à un dilemme cornélien.
      mais je n’ai pas trouvé la scène finale sur le Web.

      Walter Scott détestait les Templiers… Mais peut-être pas parce que c’étaient des banquiers (Quoique…)

  13. L’Italie essaye de rassurer les marchés, puisqu’elle besoin d’infusions. Il ne faut pas sie fier en ce moment aux commentaires des politiques (de Merkel en particulier), on dissimule, on ment.

    J’ai l’impression le tout ressemble de plus en plus à la République de Weimar des années 20: par peur d’un breakdown économique généralisé, la BCE fait marcher la planche à billets.
    A mon avis, il n’y a qu’un sort possible: hyperinflation suivie d’une réforme monétaire, et donc dépossession des épargants et salariés………… D’ailleurs, de plus de plus d’investisseurs n’éspérent plus de tirer du profit de leurs transactions, le soucis premier consiste maintenant à sauver les meubles, en achetant des biens ou actions, ou de transférer les liquidités en lieu « sûr ».

  14. http://fr.wikipedia.org/wiki/Irving_Fisher

    Irving Fisher, né à Saugerties (État de New York) le 27 février 1867 et mort à New York le 29 avril 1947.

    Pour Irving Fisher, les grandes dépressions résultent en premier lieu du surendettement associé aux périodes de boom économique consécutives à des innovations majeures et où les anticipations de profit sont très élevées.

    Conséquences :

    -Liquidation des dettes et ventes massives d’actifs
    -Contraction de la monnaie de dépôt et réduction de la vitesse de circulation
    -Chute des prix

    Ce n’est alors que lorsque les faillites finissent par laminer l’endettement qu’une sortie de la crise se dessine.

    À l’inverse de Hayek, qui a lui aussi proposé une théorie monétaire des cycles économiques, Fisher considère que l’intervention de l’État est nécessaire pour éviter le cercle vicieux de la déflation et l’approfondissement de la crise.

    On lui doit aussi l’équation à partir de laquelle il établit une causalité entre les variations de la quantité de monnaie en circulation et les variations du niveau général des prix :

    MV = PT (Avec M = stock de monnaie en circulation, P = niveau des prix, V = vitesse de circulation de la monnaie et T = volume des transactions).

    Tout cela me parait juste, en fait. Il y a donc des économistes qui estiment que la seule solution c’est la faillite, sauf qu’on n’y fait jamais référence, parce qu’en fait, on ne fait plus référence à rien du tout. C’est la lobotomie qui dirige, comme s’il n’existait pas de passé, en ce sens je crois que c’est chez Huxley que l’on trouve la phrase, une société sans histoire est une société sans avenir….. L’histoire n’est qu’une autorité supplémentaire, une référence a éviter pour ceux qui ne jurent que par l’arbitraire instantané et les mots d’ordres, la politique réduite à l’état de slogans. Aucune référence vaut mieux, ne se placer sous l’autorité d’aucune explication compréhensible, rien qui prête à controverse, faute d’intelligibilité. Le discours politique actuel est à prendre où à laisser. Toute science, référence historique, toute logique en est exclue.

    Si vous voulez, l’histoire repasse la crise de 29, non pas en tant que comédie mais au niveau série TV.

    1. @ Lisztfr

      Je crains que le mal de ce siècle est de croire que les économistes du passé pouvaient prédire l’avenir en regardant ce qui s’était déjà produit.

      Suis tjs surpris de voir, en particulier pour la crise de 1929, qu’aucune explication unique n’existe encore, un peu moins d’un siècle plus tard, je ne parle même pas de l’explication du comment cette crise a pris fin, là aussi je dirais que les réflexions sont multiples; bref nous sommes seuls face à notre destin, la cacophonie du discours économique est à la mesure de cette désespérance.

      En 29, j’admets que tout le monde voulait jouer au Casino, nous savons tous que dans les jeux d’argent, peu réalisent les bénéf, aujourd’hui la situation est fondamentalement différente :
      – le Casino n’est plus ouvert à tous
      – les gains de productivité sont tels
      – la déplétion à venir des matières 1ères
      – l’avènement de la Chine

      Rien dans l’histoire n’est comparable, sauf peut-être la Rome antique et encore pas sur tous les défits que nous devons affronter aujourd’hui, vous remarquerez au passage que j’ai passé sous silence, le réchauffement climatique, la surpopulation mondiale, l’accélération du temps qui fait que à peine deux ans après le début de la crise européenne, des migrations énormes sont déjà en cours.
      qu’à aucun moment, par le passé, une telle conjugaison de défits n’a été constatée.

      La question est désormais la suivante, il n’y a plus assez de travail dans le système tel qu’il fonctionne actuellement, ce faisant comment faire perdurer un système basé sur la commercialisation s’il n’y a plus assez d’acheteurs ayant réellement les moyens de consommer.

      En aparthé, suis tjs sidéré de voir que l’Espagne annonce une réduction du PIB de moins de 2%, avec un chômage de 1/4 de la population, la chute d’une activité construction qui représentait entre 10 et 16% du PIB, ce me semble des baisses en habillement de 40%, idem pour les voitures, une activité immobilière en chute libre, mon avis que comme aux USA, c’est le facteur qui fait office de père noel avec le carnet de chèques des gouvernements et je crains que cela représente bien plus que le 3% du déficit à tenir !

      Je sais ici on développe l’idée qu’il suffit de mieux répartir les gains, mais reste le problème essentiel, la fabrication de la richesse a migré vers l’Allemagne et vers l’Asie, la finance tente bien de nous faire croire que la richesse peut se trouver au Casino, mais nous savons tous que cela ne fonctionne qu’avec des Gogos.

      Donc au delà de la crise du Casino et du choix des gogos, reste un problème essentiel, comment assurer un revenu à tous quand le nombre d’emplois offert n’est plus suffisant.

      Malthus et Keynes ont abordé ce cas, c’était alors une possibilité, aujourd’hui c’est une réalité, comment envisager ce monde nouveau.

      Actuellement Merkel pense que le monde n’a pas changé, c’est aussi l’idée de la Troïka, ce que la Grèce, l’Irlande, le Portugal, l’Espagne, la France où l’industrie représente moins dans le PIB que celui de la Grèce, montrent, c’est que le monde a changé et que les idées du passé ne sont pas applicables.

      Notre président normal a eut un mot plaisant, il reconnait que le déficit empêche la croissance, il est résolument optimiste, il suffit de réinventer la croissance.

      Voilà la question, réinventer et ce me semble pour le cas présent, le recours au passé ne nous sera pas de bcp d’utilité :

      Sur ce blog j’ai vu qqes idées :
      – le revenu universel
      – le partage des richesses
      – nous connaissons la semaine de 35 heures…

      Nous avons aussi les propositions du Maître de céans dont les buts sont de freiner le jeu au Casino, la fin du capitalisme …

      Qui continue ?

      1. Changer d’état d’esprit,de priorités et réaliser que la sécurité que nous cherchons désespéremment dans la matière est illusoire,incompatible avec la vie qui est impermanence.

        Vivre ici et maintenant,accueillir le Présent (cadeau) avec la bienveillance qu’il mérite et faire de son mieux.

        Cesser de vouloir toujours plus comme de sales enfants gâtés et « vivre simplementpour que d’autres puissent simplement vivre ».

        C’est un changement de paradigme que l’évolution nous impose alors autant le choisir que le subir !

        Tant de belles projections,de temps et d’énergie passés à les élaborer pour que la vie elle-même nous mette face à ce que nous n’osions pas imaginé !

        Lâcher prise des » vouloir »,des « avoir »,des éternelles dualités et oser le grand saut dans l’inconnu qu’est demain avec une confiance sans faille et une application constante.

        Remettre le mental en bonne place,au service des nobles intentions qui couvent en nos coeurs et refuser d’alimenter nos peurs afin de ne plus risquer qu’elles se matérialisent etc etc…j’ai tout un lot à disposition !!!

      2. Le revenu universel est effectivement und bonne voie – je suis partisan de cette formule depuis longtemps – et je ne suis pas le seul. Le chômage n’est plus une phase transitoire dans la vie d’individu, il peut être durable voire définitif pour certains. Les nouvelles technologies progressent, la mondialisation n’a fait que débuter, par conséquent, le chômage de masse a encore une belle carrière devant lui.
        Le problème, ce sont les mentalités dans les différentes pays européens. Jai appris hier qu’une cour en Espagne a déni le droit de visite à un père divorcé parce que celui-ci est au chômage. De ne pas avoir le droit de voir ses enfants pour des raison économiques, cela ressemble à une nouvelle version de l’inquisition.

      3. @ bourdon

        J’ approuve vos réflexions.
        L’immédiat, c’est le monde ancien. Il s’écroule.
        Si l’Europe se maintient, ce sera au prix de l’abandon du jeu des puissances,
        une vieillerie de chancelleries fatiguées. Le pré-carré ne paye plus.

        Reste l’ avenir.
        Si on suit Paul, l’économie casino est détruite. Soit une révolution des situations acquises, des certitudes de rentiers détruites à grande échelle. Une Révolution.
        Soit une Société à reconstruire sur d’autres bases : entr’aide, solidarité, initiatives
        locales, souci écologique, bref un socialisme de fait.
        Mais il y a aussi un monde productif à reconstruire.
        Nous aurons toujours besoin d’objets communs à prix réduits , ce que seule
        une Industrie intégrée est à même de pourvoir.
        Et cela , nous pourrions y réfléchir sans attendre.

    2. Vous pouvez même remonter au XVIe siècle avec Jean Bodin en ce qui concerne la quantité monétaire et sa vitesse de circulation;

    3. Lizstfr
      L’histoire repasse toujours les même plats, ce n’est que la vaisselle qui change. La crise de 29 a certes des similitudes avec celle d’aujourd’hui, mais le contexte politique, économique……….est totalement différent, les problèmes posés aussi. Une analogie ne fait pas de sens.

  15. LES MAILLONS CEDENT… L’ETAU SE RESSERRE !

    Pour faire progresser un projet, il est possible de le concevoir en détail, éventuellement de l’exposer, puis de le faire appliquer. Cela fonctionne dans les systèmes dictatoriaux : certains Etats et tribus, les entreprises, les clubs sportifs, les familles patriarcales…

    Dès qu’il faut arriver à un certain consensus, exposer un projet est la plus sûre façon de ne le voir aboutir qu’après qu’une majorité l’ait compris et approuvé. Il faut d’habitude compter une ou plusieurs générations.

    Que fait alors le politicien avisé, qui pratique l’art du possible, l’agenda caché, et la politique des petits pas en avant, et des grands pas en arrière, ou l’inverse, pour tenter de progresser plus rapidement?

    Il essaye d’apporter chaque fois qu’il le peut à chaque problème la solution qui lui permettra de faire progresser son projet, sans que personne ne s’en doute. Il appelle cela de la fine stratégie ou de la navigation à vue.

    Et quand il y a beaucoup de problèmes à résoudre, il y a beaucoup de solutions à apporter. Et le projet progresse.

    Et qui de Merkel ou Hollande a le plus de chance de faire aboutir son projet caché ?

    Il y a aussi la théorie du plus petit commun politicle ou du plus grand commun détonateur…

  16. « George Osborne, le chancelier de l’Échiquier (ministre des finances) britannique s’interrogeait hier pour savoir s’il fallait une sortie en catastrophe de la Grèce de la zone euro pour qu’Angela Merkel dévie de sa ligne intransigeante ».
    M. Leclerc, pourriez-vous nous rappeler la position de la Grande-Bretagne face à l’attitude allemande actuelle ? J’ai, en effet, du mal à croire que nos amis anglais sont sur la même ligne que F. Hollande en ce moment. Merci ! (et merci surtout pour vos billets rédigés « en rafale » ces dernières heures).

    1. Les Britanniques dépendent de la zone euro pour leur commerce extérieur et sont soucieux de son avenir. De ce point de vue, ils attendent un déblocage provenant du gouvernement allemand. Autre facette de leur politique, ils veulent préserver leur industrie financière des menaces, mêmes relatives, que représentent les projets de surveillance et de régulation en cours de discussion.

      1. Si j’ai bien compris, les britanniques sont les casinotiers du village européen, et craignent que le conseil municipal du village vote des taxes sur leur activité, c’est ça ?

      2. Dites pas de mal des rosbeefs, nos derniers vrais clients. Premiere (et dernière ?) nation pour son déficit commercial avec nous depuis des années. De loin. Et devant qui ? Hong Kong… God save…
        Avec un € à moins de 0,8 £, ça va que mieux le faire.

  17. On lit sur les Echos « Montebourg « étudie la possibilité » d’une aide à l’automobile ».
    Il y en a qui débouche le lavabo pendant que le bateau coule!

    1. Il est normal qu’il étudie cette possibilité : Renault vient de faire des demandes pressantes allant en ce sens… MaIs, notez bien, il ne fait que l’étudier et que c’est une simple possibilité (quelle prudence rhétorique !) A terme vaut-il mieux brader des voitures tout en continuant d’en fabriquer, ou mettre au chomâge une partie des ouvriers ? Quelle solution est la plus rentable pour l’Etat ?
      Cela dit, cette fois, même avec une prime à la casse substantielle, je doute qu’il y ait une véritable reprise dans ce secteur. Les conditions de production ont changé (voir les délocalisations de WW et de Renault-Dacia.)

      Je n’aime pas les libéraux et n’apprécie pas le personnage mais la vidéo est à voir :
      http://institutdeslibertes.org/author/charlesgave/page/3/

      Les recettes fiscales, semble-t-il, sont effectivement en train de s’effondrer… Jean-Michel Jean-Michel Aphatie le soulignait dans un aparté quasi inaudible, mais révélateur, face à un ministre au Grand Journal, ces jours-ci.

      Le problème essentiel est celui du travail : quels emplois seront créés (lesquels faut-il créer ?) pour générer la fameuse croissance. On attend au tournant les experts en prospective capables d’une vision innovante sur le sujet ; (peut-être que la seule solution envisageable, sur cette planète limitée, était celle prônée par Cheminade, coloniser Mars…). Plaisanterie mise à part, le problème numéro 1 c’est bien ce que les Italiens appellent  »l’ocupazione » qui se mue très vite en « disocupazione » : comment occuper la population dite active d’une nation alors qu’on nous prédit qu’une usine de quinze employés seulement produira bientôt la totalité des téléviseurs à écran plat de 80 cm de la planète ? Combien d’emplois efficaces (qui génèrent la fameuses croissance, c’est-à-dire en fait qui font rentrer des devises et favorisent la balance commerciale d’une nation) existe-t-il dans le pays, combien sont des emplois indispensables (une infirmière par exemple) mais qui ne sont pas rentables en terme de balance commerciale, combien sont de simples emplois d’occupation (de survie) (comme par exemple l’ouvrier municipal qui repique des violettes et des géraniums dans les bacs à fleurs et s’octroie ensuite une pause tabac de …heures, assis dans l’herbe, en papotant avec ses collègues (je ne parle même pas de leurs horaires)- je ne condamne pas le fait, je le constate, j’ai une amie conseillère municipale dans une toute petite ville qui emploie un effectif pléthorique d’ouvriers municipaux – souvent des cas sociaux qu’il faut bien aider à vivre). Dans certaines émissions télévisées (il m’est arrivé de regarder « Un dîner presque parfait ») on donne parfois le métier des gens : c’est sidérant de voir combien exercent des activités « bidons » dont on peut s’interroger sur l’utilité sociale. Tout cela pour dire que le problème de l’emploi est un casse-tête épouvantable. Surtout pour un ministre du redressement productif (comment redresser ce qui est plié ?)

    2. @FL
      Faut pas se moquer , c’est le redressement productif , n’empêche le lavabo est débouché !!!!
      « Le faite de faire du vent peut faire tourner une éolienne » discours de moi-même, cinq siècles avant l’invention des vagues 😉

      1. Mmoui, en France, l’industrue automobile, pas mal de pourcent du PIB, on peut au moins se poser la question, est-ce que l’état commence à identifier la bouée et les poignées, ou est-ce qu’il balance des clous et brûle les rustines.

      2. Conclusion de Montebourg quand il aura été remanié:
        « comme me disait Woody Allen, non seulement Dieu n’existe pas,
        mais il est désormais difficile de trouver un plombier polonais »

    3. Oui. C’est Piotr qui m’avait un jour affiché le début d’un des films « l’âge de glace » ou tu vois la bestiole qui, obsédée par la récupération de sa noisette, est obligée de boucher tous les trous fait dans la glace par lesquels l’eau jaillit.
      On s’était encore bien marré, sur ce coup-là.

  18. « Si les indicateurs de juin ne marquent pas d’amélioration, la croissance du PIB pourrait tomber sous les 7% », a déclaré le vice-président du Centre chinois pour les échanges économiques internationaux, Zheng Xinli, à l’édition étrangère du Quotidien du peuple. Pour l’économie chinoise, ce serait la plus mauvaise performance depuis la fin 2001.
    http://m.lexpansion.com/pl/svt/si/lexpansion/po/opfr/dk/lexpansion_articles.06-13-2012.0035p0001/sc/lexpansionacts/ms/77FmpgCa1l1/r/1339591453/pa/243094

  19. Manu33 plus haut a bien raison de parler de laxisme.

    Les élus Espagnols sont si laxistes qu’ils viennent de refuser une enquête sur l’endettement.

    1. Je suis désolé de vous avoir heurter et que vous soyez après moi maintenant comme si ma disparition du site allait résoudre les problèmes. Je ne fais que passer, je vous promet que je ne serais plus là bientôt et vous pourrez oublier mes mots malheureux. Bien sur cela ne changera pas les faits mais au moins cela soulagera votre écriture.

      1. @ Manu33

        Vous êtes le bienvenu sur le site. Pour que le débat soit constructif, ce serait néanmoins bien que vous citiez les chiffres qui vous amènent à formuler un constat si tranché.

      2. Manu33
        La seule chose qui me heurte chez vous ,c’est votre avatar avec ce chat de travers ,générateur de torticolis ((latin tortus, tordu et collum, cou).Pour le reste,dans la même veine, vous tordez la réalité pour la faire coïncider avec votre opinion,exercice je vous rassure,très largement partagé.

      3. @Manu 33

        Ho noooon, ne partez pas sans citer vos chiffres. Je ne demande qu’à me faire convaincre. Mais pas avec des arguments faisandés.

        Le plus triste, c’est que des docteurs et autres « experts » en économie ne font pas différemment de vous. Et quand ils citent des chiffres, faits pour frapper un public ahuri dèrrière sa télé ou distrait derrière sa radio, ils ne tiennent JAMAIS à l’analyse.

  20. Désolé, vous avez beau dire, il se profile à la fin des politiques d’austérité, les libéraux vont mettre les états euro à la diète. Peu importe puisque ce la fait 40 ans qu’ils se gavent avec le marché des dettes d’état. Le FESF ou MES financera les déficits en attendant d’arriver à zéro et réduire la dette, la BCE rachètent les actifs pourris, les états cautionnent les banques qui se prennent leur effet levier dans la figure, les paradis fiscaux seront toujours là pour ceux qui estiment ne pas devoir payer d’impôts. Bref je ne vois pas où sont les problèmes pour ces perruques poudrées..? Et ainsi le peuple grand lecteur de « twouite » une fois de plus servira de variable d’ajustement…

    1. Y’a qu’un truc qui coince dans votre raisonnement… Sinon, c’était bien essayé.
      « la BCE rachètent les actifs pourris » Ouaich.

      Ben … j’ose à peine le dire, mais : les actifs sont TELLEMENT pourris que la BCE a même admis que les « collatéraux » (voir dégâts dans les guerres de l’OTAN) n’étaient MÊME plus acceptables.
      Bref, valeur : papier plus encre.

  21. Quand je vous lis, une impression s’impose. Les financiers se sont sucrés depuis le big-bang de 1986. Chaque crise a été une occasion pour eux de renforcer leur pouvoir. Chaque crise a été la marque pour eux que le système n’a pas été appliqué avec assez de vigueur. Chaque intercrise a été l’occasion d’introduire les « réformes structurelles courageuses ».
    Chacun de ces mouvements a été à leur avantage. Ils se sont sucrés par diminution des salaires, par délocalisations, par précarisations. Ils se sont sucrés par des baisses d’impôts, par des prêts aux états qui devint de l’argent avec intérêts que nous payons de plus en plus. Le chômage et la pauvreté induites par ces mesures de « création de richesse » ont coulé tout les systèmes de protection sociale, ont endetté à mort les états. Cela a toujours été au bénéfice des financiers.
    Les réductions d’impôts forcent les états à emprunter aux bénéficiaires de ces réductions et ces derniers profitent encore des intérêts que les états doivent leur verser.Ce même processus a été appliqué aux entreprises qui doivent verser de plus gros dividendes aux actionnaires si elle est plus endettée. Ces derniers ont intérêt à charger la barque pour toucher les dividendes et les intérêts des prêts contractés par les entreprises. Les états ont donc été gérés comme des entreprises ces dernières années. Tout cela est résumé par de la « création de richesse et de la protection des emplois ». Le hic est que tout cela est une très grosse montagne de dettes.
    Ses intérêts servent de revenus. Ils doivent être immédiatement « réinvestis » dans d’autres emprunts. Ne pas le faire serait « écorner le capital » car tout gain non réalisé est devenu une perte.
    Cela exige de plus en plus de dettes de plus en plus grosses. L’argent disponible ne suit plus ce rythme. Les états sont venus à la rescousse à l’accro occidental. Pour en sortir, imprimer de la monnaie permettrait de disposer d’une somme d’argent plus grande pour arriver à suivre les exigences des intérêts. L’autre chemin est que des gens solvables fassent assez confiance aux débiteurs les plus faibles pour le prêter plus d’argent. Le résultat est la politique d’austérité actuelle.
    Un autre chemin serait de prendre acte que ces dettes ne seront jamais payées. Tous les détenteurs de ces dettes ne peuvent pas l’accepter. Ils seraient ratissés et ce serait un arrêt immédiat de toute la finance mondiale. Un accroc (la Grèce) et cette idée arrive sur scène. La montagne de dettes qui est la fortune des financiers se révèlerait être une bulle de néant. Les chiffres de ce montant devraient se promener du côté de la centaine de trillions d’euros. C’est le montant que les « créateurs de richesse » perdraient dans cette histoire. Ils vont lutter jusqu’au dernier grec pour éviter ça.
    Pire, accepter que les Grecs ne paieront pas, c’est accepter que tout le système économique actuel s’est planté. Je vois les Irlandais, les Portugais, les Espagnols et d’autres sortir du bois pour demander la même chose.
    Rajoy est dans le déni de la réalité. C’est tout son univers mental, sa foi dans le marché, l’autorégulation, ses engagements politiques, etc… qui est menacé.
    Ces financiers sont totalement au pouvoir. Ils ne peuvent pas concevoir un monde sans eux au pouvoir. Ce dernier est comme une bulle de savon devant une aiguille en acier.
    La montagne des dettes demande maintenant un montant d’argent plus important pour continuer à tourner. La politique actuelle d’austérité est la concrétisation de cette demande. Ce montant n’est plus disponible. Boum.

    1. Pas une centaine de trillions.
      Estimé par un cabinet comptable indépendant de New-York en fin 2008 : 1 480 000 000 000 USD.
      Un million et demi de milliards de « dollars ».
      Vu le peu d’actifs pourris acceptés par la BCE par rapport aux difficultés des banques, ce chiffre semble de plus en plus justifié et crédible.

      1. @ yvan

        J’en étais resté à une dette gouvernementale US de 15.000 milliards de dollars.

        Sachant qu’un billet de 1 dollar a une épaisseur de 0.13 mm cela représente, sauf erreur de calcul, 5 fois la distance de la Terre à la Lune.
        Avec votre estimation cent fois supérieure il suffit de remplacer par des billets de 100 dollars, ça fait plus classe.

        Je n’ai pas calculé combien il faudrait abattre d’arbres pour les imprimer…

      2. Avec approximativement 1 gramme par billet de 1 dollar, la dette de l’Etat pèse 15 millions de tonnes (100 kg par foyer.) Ceci dit il resterait tout à fait possible de les imprimer puisque la consommation moyenne de papier par habitant est de 333 Kg aux Etats-Unis (contre 48 kg par personne et par an pour l’ensemble de la planète.)

        Finalement ce (presque) kilo de papier par habitant et par jour explique plutôt bien le montant de la dette!

      3. yvan,

        Les gens que vous citez parlent de 1,5 * 10^15 $. Je suis de toutes façons dépassé à un milliard (10^9). J’admets que mon nombre est dans la marge d’erreur du vôtre.

    2. Les états lèvent des impôts qui serviront à assumer les dépenses concernant la vie de leurs populations (défense, santé, éducation, etc..), les intérêts et diverses charges imposées par le système financier ne servent qu’à enrichir plus encore une minorité…..
      Le Capitalisme est à l’agonie comme dit Paul Jorion, soyons charitables, hâtons sa fin…
      Alors messieurs les petits génies des logiciels viraux (Stuxnet, Flame, etc..) voyez ce que vous pouvez faire pour abréger les souffrances de ce malheureux Capitalisme.
      Les ordinateurs de trading H.F. ne pourraient-ils être ciblés par une sorte de « substance euthanasique » effaçant tout, provoquant la remise des compteurs à zéro, les représentants des états, mandatés par leurs électeurs, reprendraient ainsi la main sans être entravés par cet énorme parasite prétentieux qu’est le système financier international?

  22. Un grand Boum,mondial et salutaire ,une explosion de nos prétentions de savoir alors qu’il y a tant et tant de paramètres qui nous échappent !

    La vie va nous pousser à plus d’humilité et de sagesse.Attachez vos ceintures ! car jamais ce qui nous dépasse ne pourra entrer dans les cases de nos consciences limitées.

    Prêts pour le grand saut dans l’inconnu ?

    1. Question d’un retraité de l’Education Nationale, à ceux qui parlent « retraite » . 35 ans de métier, , enseignant spécialisé pour élèves et ado en difficulté, bac +4 , départ à 56 ans pour cause de « ras le bol » pour une retraite décôté à la sauce Fillon (moins 8%) : Résultat, 1408 euros net par mois ! Alors où est le laxisme ? Du côté de la retraite par répartition (je suis toujours pour) où du côté de ceux qui jouent au casino en permanence avec en partie l’argent des Etats ? Vivre d’une manière décente aujourd’hui, c’est combien, dans tous les cas de figures, d’après vous ? Aujourd’hui, le montant d’un salaire ou d’une pension de retraite ne plus simplement être le fruit d’un travail horaire si l’on veut tous vivre décemment ! La répartition des richesses de toutes les richesses issues de la production mondiale, du commerce mondial est à l’ordre du jour ou alors les peuples iront tous dans le mur ! Bien le bonjour d’un retraité qui lit attentivement Messieurs Leclerc et Jorion ! Merci encore.

      1. d’un retraité à l’autre (DOMENECH)
        vous auriez dû choisir le secteur privé, vous auriez, compte tenu de votre âge de départ et de votre niveau de salaire, sans doute un peu moins de 900€ à ce jour.
        alors n’oubliez pas les salariés du privé dans votre complainte.
        Merci pour eux,
        cordialement.

      2. Sur le sujet des retraites, je viens de relire l’article de 2010 de F.Lordon référencé plus haut par Philippev. Même si le style est parfois pénible, je ne me lasse pas de le relire !

        Vous parlez de ceux qui jouent au casino avec l’argent des Etats, il montre comment les Etats s’y prennent pour abandonner aux patrons du casino le rôle qui leurs avait été confié dans la gestion des retraites.

      3. Monsieur pensez a vos élèves, a qui ont a dit de faire des études bac +…
        qui ont fait des crédits pour leurs études et qui sans travail, sont chez leurs parents sans vie personnel …
        Alors vos 1400€ .!..

      4. Je connais plusieurs jeunes profs (bac + 4 ou 5 et 5 ans d’expérience) enseignants dans des collèges « difficiles » situés en zones défavorisées de Seine-Saint-Denis qui n’atteignent même pas les 1400 € nets par mois en faisant pourtant quelques heures sup’ pour compléter (enseignants bi-matières)… c’est vrai que les retraites sont basses et je compatis, mais les salaires actuels le sont encore plus. ;°(

      5. J ai 36 ans je travail grave du lundi au samedi 19h sans pouvoir voir mon bb de 16mois je travail tt le temp…
        Je supporte plus les babybommeurs
        Du travail du chômage des retraites
        Et nous. La merde …merci de vos abus. Ont peut plus vous voir en peinture
        Même si j aime ça
        En restant cordiale

    2. Prêts pour le grand saut dans l’inconnu ?

      Moi, oui ! Mais pas mes petits qui vont encore à l’école…Ni Mémé et Pépé qui tiennent à leur petite pension…

    3. Votre grand boum n’est pas souhaitable.
      Pour en faire de la pub. il faut se croire à l’abri de la retombée
      des décombres. Vous l’êtes peut-être.
      Je connais beaucoup personnes qui en souffriront.

      L’humilité pour les humiliés, exploités etc.. : de l’humour noire ?

    4. La vie va nous pousser à plus d’humilité et de sagesse.Attachez vos ceintures ! car jamais ce qui nous dépasse ne pourra entrer dans les cases de nos consciences limitées.

      Prêts pour le grand saut dans l’inconnu ?

      ….OUI ! Et avec grand plaisir !….Car depuis que je suis née,je suis « en révolte » contre cette loi du plus arrogant, du plus menteur et du plus manipulateur …..Et je suis heureuse que ce monde s’écroule….Parce que j’aime mon fils !

      1. Et je suis heureuse que ce monde s’écroule….Parce que j’aime mon fils !

        Comment peut on être heureux devant le chaos économique, social, politique et écologique qui se profile avec sa cohorte de souffrances , de misère, de conflits et de guerres ?
        Et de surcroît au nom de l’amour d’un fils qui sera forcément sacrifié !

      2. Béa et Martine-bxl

        Et je suis heureuse que ce monde s’écroule….Parce que j’aime mon fils !

        Et je fais des prières pour que ce monde, que je ne comprends pas et qui me révolte pour le peu que j’en comprends, s’effondre en douceur….Parce que j’aime mes enfants. Je sais qu’ils seraient les victimes, comme beaucoup d’autres, d’une explosion ( « Boum ») de violences.
        La révolution ? oui, pacifique, à commencer par la révolution des esprits.
        .

      3. Il était une foi un petit chat.
        Un petit chat bien heureux, soit disant, dans l’appart coquet de sa mémère.
        Il était doré ce petit chat, pâté à profusion, lait au petit matin et câlins bien mérités.
        Ce petit chat en avait même oublié qu’il disposait d’une paire de boules et à quoi elles lui servaient.
        De temps en temps, petit chat grimpait sur le rebord de la fenêtre pour mater dehors.
        Dehors, un endroit virtuel à ces yeux, une télévision réelle.
        Pour protéger petit chat, mémé ne le laissait jamais sortir, car les dangers extérieurs lui faisaient bien trop peur, à mamie.

        MOI si j’étais petit chat, j’aurais les nerfs de pas pouvoir sortir pour me servir de mes boules.

        Martine, vous êtes dans le vrai. Coluche disait une chose très vraie : « On est pas venu pour se faire emmerder ».

    5. Béa
      13 juin 2012 à 16:43

      Un grand Boum,mondial et salutaire ,une explosion de nos prétentions de savoir alors qu’il y a tant et tant de paramètres qui nous échappent !

      La vie va nous pousser à plus d’humilité et de sagesse.Attachez vos ceintures ! car jamais ce qui nous dépasse ne pourra entrer dans les cases de nos consciences limitées.

      Prêts pour le grand saut dans l’inconnu ?

      Le petit enfant à la vue des pompiers : « Un incendie ! Un incendie !

      Delphin

    6. Merci Béa,

      C’est vrai que j’ai pris l’habitude de lire, depuis quelques mois (un ami en Inde m’en a parlé), ce blog pour sa qualité… et celle de ses intervenants (clap clap clap)…
      Cependant je ne résiste pas à l’envie de dire qu’il faut prendre un peu (beaucoup) de recul et qu’il n’est pas très efficace, avec l’ignorance qui est la nôtre devant les forces de l’Univers, de commenter sans fin ce qui arrive.
      Pour celles et ceux qui ont la foi, ce changement qui intervient est orchestré par les forces de l’Univers (au risque de passer pour un fou, et je m’en fiche, soyez sans crainte).
      Pourquoi ? Pour que l’Humanité puisse évoluer vers l’Amour, la seule force qui régit l’Univers.
      Ainsi tout ce que nous avons manifesté jusque là, et qui n’est pas dans cette vibration d’Amour, va être détruit. Les messagers de l’Univers, dont les avatars indiens font partie, le disent sans ambiguité.

    7. Béa ,
      Tous vos commentaires m’inspirent; J’ai fait mienne une de vos phrases : »Nous synchroniser avec la créativité infini du Tout en expansion »

      Prêts pour le grand saut dans l’inconnu ?
      Letting go and go in.
      Hisser la »fortune carée », la voile cher à Joseph Kessel qui permet de sortir de la tempête.

      Je dirais plutôt accueillir l’inconnu , sans jugements , éveillé et conscient de mes choix.

  23. Jouer au mono poli en déshumanisant l’économie, et s’étonner aprés que le retour du virtuel au réel, implique d’énormes sacrifices humains !!!
    Pourquoi faire confiance aux machines ? Qui quand elles vous remplacent, ce n’est pas pour vous soulager ou vous donner plus de temps libre. mais dans le monde réel, elles vous exterminent !
    Pour moi, il devrait être interdit de remplacer l’homme par un ordinateur là où il doit rester un sens moral et de l’éthique
    Continuons à nous perdre et a chercher les fautifs, je préfère couper le courant ….

    1. Les machines,les robots mis au service de nobles intentions pour libérer l’homme des sales besognes et lui laisser le temps de vivre…pourquoi non ? Sûr que si la machine prend le pouvoir c’est aussi distordu que de ne fonctionner qu’avec le mental !

      1. Je ne dis pas non aux machines béa, si celles-ci cotisaient pour les hommes quelles remplacent ou si on ne leur donnait pas des programmes cloisonnés; qui permettent comme a un être humain de travaller tous sur un même projet sans en comprendre la finalité.
        Et on y arrive au terme de leur paradigme, j’en suis heureux.

  24. Oui, Béa, nous sommes prêts.
    Mais ici on essaye juste de construire un petit parachute pour le moment où on sera tous dans le vide…
    L’important c’est pas la chute…

  25. Un porte-parole de la Commission européenne a dit mardi que les banques qui bénéficieraient de l’aide de l’Union européenne via le Frob, à hauteur de 100 milliards d’euros selon l’accord passé samedi, paieraient un intérêt de 8,5% au moins.
    L’Espagne, qui fera transiter l’argent via son fonds de restructuration bancaire, le Frob, commencera à rembourser en 2017, bénéficiant ainsi d’un délai de grâce de cinq ans.
    Les prêts qui seront faits conformément à l’accord d’assistance à la recapitalisation du secteur bancaire espagnol seront remboursables sur 15 ans, écrit mercredi le journal El Mundo.
    http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20120613.REU8709/l-aide-aux-banques-espagnoles-devrait-etre-remboursee-sur-15-ans.html

    8,5% c’est ruineux, non?

    Le Trésor italien a emprunté mercredi comme prévu 6,5 milliards d’euros à un an mais a vu ses taux d’intérêt s’envoler alors que la péninsule est revenue depuis le début de la semaine dans la ligne de mire des marchés, a annoncé la Banque d’Italie.
    Les taux de ces obligations à douze mois se sont inscrits à 3,972% contre 2,34% lors de la dernière opération similaire le 11 mai.
    http://www.romandie.com/news/n/_L_Italie_emprunte_comme_prevu_65_milliards_d_euros_a_un_an_mais_ses_taux_s_envolent14130620121132.asp

    Là ce ‘est pas encore ruineux mais à ce rythme ça le deviendra très vite.

    La caisse d’épargne espagnole Liberbank a annoncé mercredi la mise en vente de 3.000 biens immobiliers, proposés avec une réduction moyenne de 30%, alors que de nombreuses banques du pays croulent sous les actifs immobiliers risqués.
    La caisse d’épargne a prévu un financement spécial pour les acheteurs intéressés, avec des prêts pouvant s’étaler sur 40 ans, incluant douze mois de carance, et pouvant couvrir jusqu’à 100% du prix de vente.
    http://www.romandie.com/news/n/_Espagne_Liberbank_solde_une_partie_de_son_parc_immobilier27130620121444.asp

    Bientôt noël ? C’est pas cher, une promesse suffit pour un an.

  26. L’image est interressante : les maillons d’une chaine . On sent bien que quelque chose nous
    enchaine , mais quoi au juste ? En suivant ce post , on reste dans le politique , le dernier maillon serait-il Angela Merkel ? Entre les banques et les politiques j’ai du mal a situer les responsabilités , d’autant plus qu’ils pourraient n’étre que des marionnettes au service de reseaux dépassant le cadre méme de l’Europe .
    Ne faudrait-il pas revoir le fonctionnement des banques et parallélement le rapport des politiques au systéme financier .
    Un post rappelle qu’il n’y a toujours pas d’accord sur les causes de la crise de 29 .
    A mon avis il serait bon de commencer à percuter que sans cette formidable ‘innovation’ de la Fed pour l’époque (1913) qui consistait à accepter des banques les bonds et obligations d’état
    comme nantissement auprés de la BC on en serait pas à cet imbroglio et qu’entr’autres nous
    n’aurions pas connu de guerre 14-18 faute de financement suffisant , ni de domination US , ni
    D’Allemagne Nazie , ni de Stalinisme les monnaies-papiers ne durant pas longtemps au rythme où ces merveilles des temps modernes les ont créées !
    Peut-étre est-il temps de comprendre que le premier maillon de la chaine est celui-là , ce qui
    expliquerai au moins en partie Angela Merkel . Parce qu’en supposant que l’Allemagne paie et
    se vautre en vrai piig comme les autres aprés , et ce sera trés vite …qu’est ce qu’on fait ?
    Ces méchants Allemands n’ont pas compris qu’ils nous faut de la croissance ? Mais les
    Espagnols , les Grecs …etc , ils en ont fait de la ‘croissance’ ! Aussi faudrait-ils aussi s’interroger sur cette ‘croissance’ , ses moyens ? ses méthodes ? ses agents (surtout) .
    Parce quand on connait un peu comment çà fonctionne : ses collisions entre affairistes , financiers et politiques on est enclin à y regarder à deux fois avant de faire de la ‘croissance’ ,
    qui diminue le chomage et tout et tout ….La priorité à mon avis est de neutraliser d’abord ces maillons là , en commençant par ne pas les alimenter .

  27. Selon le Financial Times Deutschland, Berlin serait prêt à adoucir les coupes budgétaires et les augmentations d’impôts dictées à la Grèce. A l’approche du 17 juin je pense que beaucoup de ces décideurs vont mettre de l’eau dans leur vin l’échéance commence à leur faire peur comme nous la très bien expliquer Mr jorion le cas espagnol à crée un précédent les grecs ,italiens et tous les autres par la suite vont s’engouffrer dedans .

  28. Le million faible, le zéro fort. Une poignée de multimillionnaires paniqués que cerne la marée montante de la gueusaille. En vérité, je vous le dis : les temps sont proches où les premiers fermeront la marche, où les derniers seront promus premiers. Les derniers sont toujours les premiers à s’en prendre plein la gueule…

    1. On s’y perd dans ce jeu de chaises musicales.
      Question pour l’avenir:
      Une fois que les derniers ont permuté avec les premiers,
      que fait-on pour éviter que les nouveaux premiers, ex-lumpen prolétariat, se prennent la grosse tête et recréent une aristocratie-oligarchie, histoire
      de figer l’histoire ( = éviter les révolutions en séquence.)?
      Ou dit autrement : aligner tout le monde sur les premiers et plus de derniers ?

      Jean Luce Morlie pourrait en causer en terme de briser la dominance alternative…

      1. Bonsoir Daniel. Si le vertige des permutations vous prend, reportez-vous à la quête de l’Incal de Moebius. Je crois me souvenir que John Difool participe, dans une arène géante, sous les yeux de millions de Bergs insectoïdes et interchangeables, à un pousse-toi-d’là-que-j’m’y-fourre monstre dont l’enjeu est l’accouplement avec une déesse polymorphe. Des milliers de pauvres types de son acabit, plus ou moins armés, lui disputent l’accès à la matrice. Il parvient à y pénétrer pourtant, plus par hasard que par KO. Résultat : la divine descendance de John et de la déesse peuple une planète entière de millions de clones de John Difool, des deux sexes… La continuité dans le changement.

        Et Dieu fit l’homme à sa ressemblance, transmettant ainsi à sa créature un peu de son universelle tyrannie.

        Vous reprendrez bien un verre de cauchemar avec moi, n’est-ce pas ?

  29. Le choix de l’Allemagne est pourtant clair.

    Soit la zone explose et cela lui coute un peu plus de 1000 milliards

    Soit on continu est cela lui coute 600 milliards sans savoir ce qu’il lui en coutera après.

  30. Heureusement que les femmes ne se posent pas autant de questions soi disant « fondamentales »….sinon, 50% des enfants élevés par des femmes seules ne seraient jamais élevés!!!!

    Nous connaissons le solutions, nous connaissons les problèmes, mais personne ne réagit..

    Nous ne sommes pas aux commandes.. c’est vous qui avez le volant, les hommes.. Quand réagirez vous devant ces anomalies gigantesques? les CDS sont fous.. interdits.. les paradis fiscaux sont scandaleux?…….. interdits.. je vous ferais respectueusement remarquer que « fous » et scandaleux sont des masculins..

    1. @ selene
      Fous et scandaleux sont masculins parce qu’ils s’accordent avec CDS et paradis qui le sont.
      Ceci dit je suis pour une société organisée par les femmes.
      Peut-être nous apercevrons-nous alors que paradis est féminin.

  31. Ca va tanguer, les maillons cèdent !

    L’agence de notation américaine Moody’s a dégradé ce soir l’Espagne de trois crans à Baa3. Le pays est secoué par les marchés financiers, les investisseurs restant perplexes sur les détails du sauvetage du secteur bancaire espagnol annoncé la semaine dernière.

    Moody’s, qui a invoqué les difficultés de l’économie espagnole et de l’Etat pour se financer, a ajouté que cette note restait sous examen en vue d’un éventuel abaissement, lequel interviendrait dans les trois prochains mois.

    1. (©AFP / 13 juin 2012 23h16)
      Moody’s abaisse la note l’Espagne, au bord de la catégorie spéculative

      WASHINGTON – L’agence d’évaluation financière Moody’s a abaissé mercredi la note d’endettement à long terme de l’Espagne de trois crans, à Baa3, juste au dessus de la catégorie spéculative.
      Moody’s a prévenu que cette note pourrait tomber dans cette catégorie à l’issue d’une nouvelle période d’examen qui doit durer au maximum trois mois.
      L’agence a invoqué dans un communiqué le plan d’aide européen de 100 milliards d’euros pour le secteur bancaire espagnol, décidé vendredi, qui selon elle accroîtra encore le poids de la dette supporté par le pays.
      De plus, a souligné Moody’s, l’Etat espagnol a un accès très limité aux marchés financiers, comme le montrent à la fois le fait qu’il compte sur le FESF et le MES [les mécanismes anticrise de la zone euro, ndlr] pour ses fonds de recapitalisation et sa dépendance croissance vis-à-vis de ses banques nationales comme acheteurs prioritaires de ses émissions obligataires, lesquelles à leur tour obtiennent leurs financements de la BCE (Banque centrale européenne).
      L’agence s’inquiète d’autant plus qu’elle ne voit guère un espoir raisonnable de croissance économique vigoureuse dans les quelques années à venir.
      La décision de Moody’s est une sanction sévère envers le gouvernement du conservateur Mariano Rajoy, qui s’est battu depuis sa prise de fonctions en décembre pour faire la preuve de sa capacité à ne pas faire appel à l’aide internationale.
      Quand M. Rajoy a pris le pouvoir, la note de l’Espagne chez Moody’s était de cinq crans supérieure, à A1.

  32. Xavier Musca, ancien chef de cabinet du président Nicolas Sarkozy, est vice-président exécutif pour la banque de détail internationale Crédit agricole grèce, la gestion d’actifs et d’assurance.

    mais qu’on les vire!!!! ils ont les mains liées..

  33. 188° commentaire; demain, black thursday à la bourse ?
    ça s’accélère, on dirait…serait -on dans une boucle de rétroaction positive?

      1. Le film c’est Thursday bloody’s thursday.
        Mais la séance est en extérieur, bizarrement.

  34. Merkel sur le point de capituler?

    Debt crisis: Germany signals shift on €2.3 trillion redemption fund for Europe.

    The German government has begun opening the door to shared debts for the first time in a profound change of policy, agreeing to explore proposals for a €2.3 trillion (£1.9 trillion) stabilization fund in order to stop the eurozone’s crisis escalating out of control.

    http://www.telegraph.co.uk/finance/financialcrisis/9330398/Debt-crisis-Germany-signals-shift-on-2.3-trillion-redemption-fund-for-Europe.html

  35. Y a t il un pays qui s’en sorte bien? Si oui, il faut étudier les solutions qu’il a adoptées..sachant qu’un nouveau bond technologique ne saurait tarder, et que là sera la solution. en attendant (5 ans, pas plus), virons les malfaisants… et vite..

  36. Il n’est pas de « forteresse », quelque soit sa nature, qui ne se laisse pénétrer de l’intérieur, car tout est issu d' »Un seul », c’est juste une question de temps.

    C’est pénible d’entendre sur BFM ou ailleurs des individus confondre équité et égalitarisme ou pérorer sur des symboles de justice. Qu’elle sottise! L’égalitarisme c’est l’angle plat, impossible d’élever une quelconque architecture avec des angles plats et d’ouvrir des « espaces temps ». Une architecture est composée d’inégalités mise en cohérence par l’esprit d’équité qui seul permet de constituer l’équilibre des poids et des mesures pour la beauté et la solidité de l’ensemble.

    La morale n’a rien à faire en architecture. Aucune architecture digne de ce nom n’est bâti sur des symboles de justice, bien que l’ensemble puisse-être symbolique. Une architecture n’est pas constituée de jugements de valeurs, bien qu’elle puisse servir ou exprimer des jugements de valeur. Le symbole et le jugement de valeur « oriente »,font l' »intention » de l’architecture en font sont « utilité » ou non selon la façon dont l’architecture s’inscrit dans l' »Architecture Unie vers c’Elle ».

    Aucune architecture conçue et réalisée sans esprit d’équité ne résiste au temps. L’inégalité permet le mouvement et la dynamique, l’équité « ordonne » les mouvements et coordonnent les inégalités selon la direction choisie. L’intention ne constitue pas une faute, ni une excuse, seules les effets produits permettent de juger de la pertinence d’une action et les circonstances de l’expliquer. Une cause se mesure à ses effets, toute action s’inscrit dans la « matière » comme dans le marbre. La pensée est l’action du coeur, la parole est l’action de la pensée, l’acte est l’action de la parole.

    Toute architecture qui n’est pas bâti sur une certaine connaissance de la « réalité vivante des êtres et des choses » est une expérience hasardeuse. Toute architecture bâti au mépris du respect sacré de la liberté et de la dignité des êtres et des choses est une faute.

    Tous ces économistes qui fondent leur science sur une ignorance fondamentale jargonnent dans un monde étranger au Monde. Assistés de politiques dont les plaidoiries n’ont d’autres but que de convaincre la multitude du bien fondé d’une science et d’une religion égo centrées.

    1. Oui .
      Vous avez écrit bâti sans « e » à deux reprises .
      Bâti : (Couture) Assemblage préliminaire des pièces d’un vêtement avec de grands points d’aiguille.
      Faire le bâti d’un manteau, d’une robe. – Fil qui a servi à faire le bâti – Il faut ôter le bâti de cet habit.

      l’architecture est un assemblage préliminaire . ce n’est pas donc pas une fin . c’est un moule , un calque du réel . ce n’est pas parce qu’on assemble des gens qu’on forme une église .
      qu’est-ce ou qui donc peut justement fonder une assemblée si ce n’est l’Un lui-même ? qui contient à la fois les deux .
      une église sans e ? le e d’Eve et d’Esprit .
      Elles seraient mal bâti 🙂
      voulant s’accaparer l’e au lieu de laisser l’e nous guider .
      l’esprit ne pouvant pas être pris . et s’il devait l’être , nous le serions .

      merci pour votre excellent texte qui met les points sur les i

  37. Mercredi 13 juin 2012 : les dominos tombent les uns après les autres.

    Portugal, Irlande, Italie, Grèce, Espagne, Chypre : six Etats foncent vers un défaut de paiement total.

    1- Espagne : l’agence d’évaluation financière américaine Moody’s a abaissé mercredi la note d’endettement de long terme de l’Espagne de trois crans, à « Baa3 ». Celle-ci se situe juste au-dessus de la catégorie « spéculative », une sanction sévère pour le gouvernement de Mariano Rajoy.

    2- Chypre : l’agence d’évaluation financière Moody’s a abaissé mercredi de deux crans la note d’endettement de long terme de Chypre à Ba3, l’enfonçant encore plus loin en catégorie spéculative.

    Considérant que l’Union Européenne était à un moment « crucial », le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a décoché de son côté des flèches en direction de celles des « capitales » qui ne mesurent pas l’urgence de la situation.

    « Nous avons un problème systémique devant nous, nous devons avoir un cap et le maintenir. Je ne sais pas si l’urgence est bien comprise par toutes les capitales aujourd’hui », a-t-il déclaré devant le Parlement européen à Strasbourg.

    http://www.boursorama.com/actualites/italie-monti-affiche-sa-serenite-malgre-la-flambee-des-taux-d-emprunt-80574aa0b4cacf171c2e010311c52766

    José Manuel Barroso vient de dire la phrase la plus importante :

    « Nous avons un problème systémique devant nous »

  38. Je souhaite de tout coeur que l’Espagne ne se soumettra pas au diktat de l’austérité et qu’enfin l’ensemble foireux du système euro prenne fin! Vite!

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